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Mondial de Paris : découverte du DS3 Crossback


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1. Extérieur :

Au premier regard, il apparaît trapu, musclé, prêt à bondir. L'ensemble est harmonieux excepté peut être la face avant et surtout les phares. Je trouve qu'il y a une complexité de "lecture" qui ne me paraît pas nécessaire.


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Je trouve les lignes douces, il y a très peu d'arrêtes franches et de lignes saillantes. Les volumes sont là, je le trouve même joufflu. Ce qui m'a marqué c'est que chaque face de la voiture à une caractéristique forte :


- La face avant avec les phares et les diodes verticales en forme de vague

- Le profil est marqué par l'aileron de requin qui est très bien intégré et qui dynamise le profil.

- Pour l'arrière, ce sont les écopes latérales qui viennent élargir la voiture


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On sent que le design est "pur", il y a peu de rajout. Les rares lignes qui sont là viennent dynamiser la ligne, sans cela il pourrait paraître mou. Mais ce qui m'a frappé c'est que le DS3 Crossback paraît petit, il fait très petit et c'est peut être là où le problème pourrait être. Certes il impressionne par ses détails, ses éléments de design fort sur chacune de ses faces mais je le trouve petit et je crains qu'il n'en jette pas assez, élément important dans l'univers Premium.



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2. Intérieur :

A l'intérieur, le DS3 Crossback révèle une planche de bord pas trop envahissante. Les aérateurs reportés sur les portes ne s'avèrent pas choquants mais je n'ai pas eu l'impression qu'ils élargissaient visuellement la voiture qui, d'ailleurs, ne m'a pas semblé très habitable. Alors oui, on trouve tout de suite sa position et, du moins à l'avant, on se sent à l'aise mais, et c'est un effet miroir de l'extérieur, je trouve ce DS3 Crossback petit. Méfiance tout de même : le stand DS est très noir avec beaucoup de jeux de lumières et peut être que ceci ajoutés à l'effet salon, donne de mauvaises impressions donc il faudra juger en concession oud u moins dans des conditions moins artificielles.


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La finition à l'air d'excellente facture mais les plastiques de la coiffe ne me semblent pas moussés. Le bandeau devant les passagers avant, lui, est souvent recouvert de cuir et offre un aspect très qualitatif mais les plastiques en eux mêmes sont durs. Ils ne sonnent pas creux et paraissent de grande qualité. Regard sur la fameuse console centrale et son dessin très particulier qui se fait en fait très rapidement oublié. Le plus perturbant est que les touches sont toutes tactiles mais n'offrent pas de retour haptique si bien qu'il faut avoir l'oeil sur l'écran pour voir que la commande a bien été prise en compte et l'oeil sur ses touches car elles sont quand même assez espacé. Une fois l'habitude prise, je pense que ce désagrément se fera oublier.

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Face au conducteur, le combiné d'instrumentation numérique est vraiment petit. Toutes les informations y sont et elles sont bien lisibles mais le combiné est réellement petit. Cela ne doit pas gêner puisqu'il y a la vision tête haute ce qui diminue l'importance du combine d'instrumentation .


En conclusion, le dessin de la planche de bord, les matériaux, l'assemblage et la finition sont tous d'excellents niveaux et l'intérieur est vraiment très valorisant.



1 commentaire

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jm.agnel
10 oct. 2018

Je pense que ce gabarit semblant modeste permet de borner la gamme DS, le DS3 Crossback étant la réponse SUV à la DS3, et le DS7 le flagship de la nouvelle marque. Entre ces deux boutes il reste de l'espace à combler, new DS4 berline et SUV, coupé 4 places ou SUV sportif (type BMW X5) pour occuper le vide laissé par la DS5 en attendant une berline de luxe coiffant la gamme.

Pour en revenir au DS3 crossbak, un SUV de luxe, compact mais pratique et looké me semble correspondre à la clientèle visée: plutôt urbaine de CSP ++, plutôt branché et cherchant à se distinguer. N'oublions pas que pour le moment, la marque cherche plus à installer so…

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À propos de l’auteur
✍️ Je m’appelle Jérémy K., fondateur du site Passionnément Citroën.
Passionné d’automobile depuis toujours et de Citroën en particulier, je partage chaque jour l’actualité de la marque à travers des articles, essais, analyses et dossiers.
J’ai également créé le magazine Être Citroëniste et la chaîne YouTube Passionnément Citroën, pour faire vivre et transmettre cette passion sous toutes ses formes.
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