Formula E : Citroën frappe un grand coup et recrute Jean-Éric Vergne et Nick Cassidy
- Jérémy

- 16 sept.
- 3 min de lecture

L’annonce avait fait l’effet d’une bombe dans le monde du sport automobile : Citroën s’engagera officiellement dans le championnat du monde ABB FIA de Formula E dès l’année prochaine. Une nouvelle qui a ravivé la flamme de la compétition chez tous les passionnés de la marque, qui attendaient avec impatience de connaître les contours de ce projet ambitieux. L’attente n’aura pas été longue. Sans perdre un instant, Citroën Racing vient de confirmer l’identité de ses deux pilotes, et le moins que l’on puisse dire, c’est que la marque aux chevrons affiche clairement ses intentions. En attendant d'en savoir plus sur la monoplace et la structure technique le 20 octobre prochain, je vous propose de découvrir le duo de pilotes exceptionnel qui portera les couleurs de Citroën sur les circuits urbains du monde entier.
Un duo de choc pour marquer les esprits
Pour son grand retour au plus haut niveau du sport automobile mondial, Citroën n’a pas fait dans la demi-mesure. La marque a choisi de s’entourer de deux des plus grands talents actuels de la discipline en recrutant le Français Jean-Éric Vergne et le Néo-Zélandais Nick Cassidy. Un choix qui est tout sauf anodin et qui témoigne d’une ambition claire : celle de se battre aux avant-postes dès la première saison.
Jean-Éric Vergne, que les fans surnomment affectueusement "JEV", est une véritable légende de la Formula E. À 35 ans, le pilote français a un palmarès qui parle pour lui. Après un passage remarqué en Formule 1 chez Toro Rosso, il a trouvé dans la discipline électrique un terrain de jeu à sa mesure. Il est devenu le tout premier pilote de l'histoire du championnat à remporter deux titres de champion du monde consécutifs. Son expérience, sa science de la course et sa capacité à gérer l’énergie en font un atout inestimable. Sa polyvalence est également un gage de performance, puisqu'il pilote en parallèle pour Peugeot TotalEnergies dans le championnat du monde d'Endurance (FIA WEC), accumulant un temps de piste précieux.
À ses côtés, Nick Cassidy représente l'un des talents les plus rapides et complets de sa génération. À 31 ans, le Néo-Zélandais a un parcours impressionnant, marqué par une domination rare au Japon où il a remporté la "Triple Couronne" (Super Formula, Super GT et Formule 3). Depuis son arrivée en Formula E en 2020, il s'est immédiatement imposé comme un prétendant au titre, terminant vice-champion du monde en 2023 et troisième en 2024 avec Jaguar. Avec 11 victoires et 25 podiums, sa vitesse pure et sa régularité en font le coéquipier idéal. L'association de l'expérience de Vergne et de la pointe de vitesse de Cassidy forme un duo redoutable, sans doute l'un des plus solides du plateau.
Une synergie Stellantis qui interroge sur l'avenir de DS
Cette annonce met également en lumière la stratégie globale de Stellantis Motorsport. En effet, les deux pilotes Citroën Racing partageront également le volant de l'Hypercar Peugeot en Endurance. Après le partage des plateformes et des technologies sur les véhicules de série, Stellantis applique désormais cette logique de synergie à ses programmes sportifs au plus haut niveau. Une mutualisation des talents qui permet d'optimiser les ressources et de créer une véritable filière de pilotes au sein du groupe.
Cependant, l'arrivée de Jean-Éric Vergne chez Citroën soulève une question importante. Le pilote français était historiquement lié à DS Automobiles, autre marque du groupe Stellantis, avec laquelle il a remporté ses deux couronnes mondiales en Formula E. Ce transfert interne est un mouvement majeur sur l'échiquier du championnat. Il interroge logiquement sur l'avenir et la stratégie de DS Performance dans la discipline, même si la présence de la marque est officiellement confirmée pour la saison 2026. La nouvelle dynamique entre les deux marques françaises cousines sera sans aucun doute l'un des feuilletons à suivre de près dans les paddocks la saison prochaine.
En s'entourant d'un duo de pilotes aussi prestigieux, Citroën envoie un message fort à la concurrence et à ses fans. La marque ne vient pas en Formula E pour simplement faire de la figuration, mais bien pour renouer avec son glorieux passé en compétition et écrire une nouvelle page de son histoire. Le choix de ce championnat n'est pas anodin : il offre une bonne visibilité mondiale, avec des courses au cœur des plus grandes métropoles, touchant un public jeune et connecté.
Cet engagement est en parfaite adéquation avec la stratégie d'électrification de Citroën. La Formula E servira de laboratoire technologique et de plateforme de communication pour mettre en avant une gamme de véhicules électriques en pleine expansion, de ë-C3 au nouveau ë-C5 Aircross. C'est une manière audacieuse de démontrer le savoir-faire de la marque et de renforcer son image innovante à l'échelle planétaire. Le rendez-vous est donc pris pour le 20 octobre, où nous en apprendrons davantage sur ce programme qui s'annonce d'ores et déjà passionnant.






Comment imaginer 2 marques en duel fraticide ? Peugeot était spécialiste !!!! Remember 205 T16 vs. BX4TC et 307CC vs. Xsara . Fiat aussi d'ailleurs , Stratos vs. 131. Après, la FE, je pense qu'ils ont étudié la question de l'impact, pour ma part, passionné de sport auto, c'est vraiment une discipline avec laquelle j'ai du mal. Je ne dois pas être dans la cible. Puisque le Rallye semble destiné à Lancia, Citroen au Dakar me paraissait mieux ( Coût ? ) . Au sujet de Lancia, pourquoi investir sur la renaissance de cette marque alors que l'on parle de supprimer ou fusionner DS ?
Comme je l'ai indiqué dans l'autre sujet ; comment peut on imaginer les 2 marques en duel fratricide ? ? D'autant + qu' aujourd'hui on apprend que les pilotes victorieux de DS " passent " chez Citroën . . . Si l'on raisonne avec l'esprit de groupe c'est inconcevable. Où est l'économie d'échelle si l'on rajoute des barreaux ? ! ! .
Si DS arrêtait que Citroën prenait le relais , là je comprendrais mieux .
Bienvenue à ces deux pilotes et espérons qu'ils brillent comme un certain Sébastien par le passé.
Quand à DS : 10 ans d'existence et 10 ans d'errance.
DS Performance est-elle le fer de lance sportif du groupe Stellantis ? Pour beaucoup, elle est plutôt en fer à ferrer les ânes.
Le prestige n'est pas que dans le détail. Si l'on voulait copier le succès de marques comme VW et Audi qui caracolent en tête, il est clair que la stratégie de DS doit être remise en question. Et pas qu'en sport automobile.