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Essai DS 9 E-Tense 225 Rivoli + : Luxe, Calme et Volupté


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Nous y sommes ! Après sa présentation en février 2020 (!), c’est avec une longue attente que nous pouvons, enfin, prendre le volant d’une DS qui n’est pas qu’une nouvelle DS ou une voiture de plus. La DS 9 c’est LA voiture de luxe française, il n’y a rien d’autres au-dessus d’elle à l’exception de Bugatti. On s’attend donc à voir ce que la France est capable de faire sur un segment qu’elle a trop souvent abandonné et comment le luxe français se distingue des autres.

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Première bonne impression : la DS 9 est une berline, une vraie berline classique. Qu’il fait bon de retrouver une berline au sens le plus classique du terme, c’est à dire trois volumes : Un vrai compartiment moteur, un habitacle et une malle de coffre. Rien de plus classique, et tant mieux, mais DS quand même. La ligne est basse, élancée, dynamique, très élégante et indéniablement luxueuse. Dans cette couleur sable, la DS 9 attire les regards, ébahit les visages, écarquille les yeux et intéresse beaucoup les personnes qui la croise. Et encore, ces personnes n’ont pas vu l’habitacle ! Celui-ci se pare, intégralement, de cuir et d’Alcantara pour nous offrir une ambiance proprement incroyable, résolument haut de gamme à la finition irréprochable. Longue de 4m93, la DS9 révèle un habitacle généreux qui rend les places arrières royales. L’espace aux genoux est très vaste, la banquette très accueillante et la présence du DS Lounge transforme l’espace arrière en classe affaires avec sièges chauffants, massants, ventilés, une première dans cette catégorie. A l’avant, la planche de bord est très horizontale et fine, elle n’empiète pas sur l’habitacle et se montre particulièrement luxueuse et technologique avec ce cuir Nappa rouge, la présence de ces deux larges écrans et la montre B.R.M. qui fièrement trône au-dessus.


Accueillante, la DS 9 l’est assurément. Assis sur les larges sièges en cuir et bracelet de montre, la DS 9 assure un confort de premier plan même si ces sièges sont un peu fermes. Les multiples réglages électriques qu’ils proposent tout comme l’assise réglable en longueur permet de se faire une position de conduite aux petits oignons.

Doté de la chaîne de traction hybride d’une puissance de 225 chevaux, la DS 9 déçoit au niveau des sensations. Même si la DS 9 n’est pas une sportive, on peut s’attendre à retrouver des prestations de grand tourisme avec les accélérations adéquates mais la DS 9 se montre très linéaire et finalement avare en sensations. Avec plusieurs modes de conduite disponibles, la DS 9 se plie aux désirs du conducteur. Il est ainsi possible d’opter pour le mode confort, hybrid, normal, éco ou encore sport, seul mode où la puissance est totale. Mais, dans ce cas, on note un décalage entre le couple du moteur électrique, instantané, et l’arrivée plus tardive du couple du moteur thermique qui se fait alors davantage entendre dans l’habitacle. Pour autant, les sensations ne sont pas incroyables et on est loin d’être collé aux sièges. Ce n’est bien évidemment pas le but de la DS 9, encore une fois ce n’est pas une sportive, mais dans ce segment premium, ce genre de sensations est attendu. Et, finalement, tant mieux car la pédale de frein est une des grosses interrogations de cet essai. La pédale se révèle souple, spongieuse, avec une difficulté à gérer le freinage, cela semble dû à la motorisation hybride, il est toujours difficile pour les constructeurs de gérer le freinage régénératif et le freinage classique. Ce n’est qu’une question d’habitude, mais une pédale de frein souple est assez perturbant.

DS 9 c’est aussi un excellent confort grâce à la DS active scan suspension qui lit la route pour adapter le meilleur réglage des suspensions et donc assurer le meilleur confort. Néanmoins, même si le confort de DS 9 est excellent, on ressent légèrement les trépidations de la route, certainement en raison des roues de 19 pouces.

En conduite, la DS 9 s’avère extrêmement silencieuse, le moteur thermique se faisant entendre qu’en cas de fortes accélérations. Le reste du temps, la DS 9 se montre isolée des bruits extérieurs et cette sensation est encore plus forte, évidemment, en mode 100 % électrique où la DS 9 se révèle incroyablement douce et silencieuse. Tout au plus, certains bruits aérodynamique se font entendre au niveau du toit ouvrant sur l’autoroute.

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Sur cette version d'essai Rivoli + tout équipée, la DS 9 est bardée de technologies et tout y est ou presque. Et c'est justement le presque qui fait la différence. Bien entendu, la DS 9 a subi les revers de DS en Chine et souffre des retards accumulés pour sa commercialisation mais force est de constater qu'elle est déjà en retard par rapport à ce que sa petite sœur, DS 4, va apporter comme technologies (volant chauffant, vision tête haute projeté sur le pare brise, commande vocale et gestuelle...). Ce qui m'amène au principal reproche que j'ai sur cette DS 9, je trouve qu'il lui manque quelque chose, un petit truc en plus qui bluffe. Du cuir et de l'Alcantara, c'est attendu à cette gamme de prix tout comme les technologies, la finition, le confort, le silence. Sur tous ces domaines, la DS 9 répond présente et de fort belle manière, DS se montre au niveau de ses concurrentes et doit être féliciter tant la tâche était ardue. Mais il manque à cette DS 9 un supplément d'âme, quelque chose qui fait la différence et que ces concurrentes offrent. DS est encore une jeune marque et pour une première incursion dans les limousines premium, elle jour une excellente partition. Gageons que, sur les futures générations, la marque apportera ce supplément d'âme qui manque à cette DS9 pourtant fort bien réussie.



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