Le mois de mai n'a pas été bon pour Citroën en France qui se retrouve en quatrième position des ventes derrière Dacia, une contre performance historique. Cette mauvaise passe dans les voitures particulières (VP) est compensée par les ventes d'utilitaires (VU) qui, elles, résistent mieux ce qui permet à la marque, au cumul VP+VU, d'avoir une part de marché identique à celle connue en 2021.
Citroën explique ses contre performances sur le marché VP par la pénurie des composants électroniques et une production contrainte par des difficultés d’approvisionnements en début de mois qui n'ont pas permis à la marque de livrer les véhicules attendus. C'est conforme au niveau des commandes connus puisque celui-ci montre que la marque dispose, en portefeuille, d'un grand nombre de véhicules à livrer. Cependant, il y a, quand même, quelques points de satisfaction à tirer des chiffres de ventes de mai tels que la place de leader de la Citroën ë-C4 sur le segment des berlines compactes électriques qu'elle domine avec une part de segment de 32.5% et 1 903 immatriculations. La ë-C4 représente 25.7% des immatriculations de C4 et 26.2% des commandes à particulier. La C3 est aussi une satisfaction qui, malgré un mois compliqué en mai, parvient à rester 2ème sur le marché français sur les cinq premiers mois de l'année, une performance qu'aucune C3 n'avait connu jusqu'à présent. Enfin, les commandes d'AMI restent bien orientées puisque la puce de Citroën enregistre 940 commandes en mai soit plus du double que celles enregistrées en mai 2021. Au cumul sur ces cinq premiers mois, les commandes d'AMI s'élèvent à 3 656 unités contre 1 707 à pareille époque l'année dernière.
Si les résultats des voitures particulières est difficile en mai, Citroën confirme l’attractivité de sa gamme utilitaire puisque celle-ci réalise une part de marché de 16,6% en augmentation de 2,2 points par rapport à mai 2022, dans un marché en baisse de 19,7%. Surtout, le Berlingo reste le leader des ventes, depuis le début d'année, avec une part de 29.5% et 9 155 unités vendues.
Au cumul des ventes, depuis le début d’année, Citroën résiste donc dans un marché difficile et atteint une part de marché VP+VUL de 11,1% en légère progression de 0,04 point par rapport à 2021.
Jérôme Gautier, Directeur commerce France de Citroën, déclare "Citroën démarre fort en ce début d’année avec 15 736 immatriculations en janvier et une part de marché de 12% VP+VU. Cet excellent résultat s’appuie notamment sur un formidable moteur de croissance, la Citroën C4, à la deuxième place des berlines du segment C et disponible en version électrique, mais aussi par le succès des VU dont la part de marché a sensiblement progressé de 4,5 points pour atteindre 18,2% du marché des utilitaires."