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Test de Free2Move à Paris


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Le groupe PSA a lancé depuis le 3 décembre Free2move, un système d’autopartage de véhicules électriques. Au choix : des Citroën C-Zéro ou des Peugeot iOn. Nous avons essayé cette dernière au cœur des artères bouchées du Trocadéro.

Un véhicule partagé remplace en moyenne 7 véhicules en circulation, selon la Mairie de Paris. Et d’ici 2021, 14 millions d’automobilistes en Europe seront abonnés à un service d’autopartage (2,1 millions aujourd’hui).

Pourtant, la fin d’Autolib’ en juillet dernier semblait bien mal présager de l’avenir de cette nouvelle mobilité. Au contraire. Des cendres de Bolloré sont nés Moov’in (en octobre) et Free2Move (début décembre). Il fallait au plus vite surfer sur la vague de l’électrique locatif et du « free floating », entendons la possibilité pour le client de déposer le véhicule loué là où il le désire.

Voilà bientôt deux semaines que le groupe PSA a inondé les rues parisiennes : 550 véhicules 100 % électriques (des Citroën C-Zéro ou des Peugeot iOn avec 120 km d’autonomie) à louer grâce à l’application Free2Move. Dès le premier jour, 2 000 clients s’inscrivaient. Nous avons testé le service.

Quelle est la procédure ?

La procédure est des plus simples : télécharger l’application (compatible iOS et Android), renseigner son nom et ses cordonnées, fournir sa pièce d’identité, son permis de conduire et ses données bancaires… et le tour est joué. Les instructions de l’application sont pour le moment uniquement en français mais devraient être aussi en anglais dans les prochains mois.

L’inscription validée, les véhicules disponibles aux environs apparaissent, indiquant l’autonomie restante et la distance à parcourir pour les rejoindre. Les anciennes places Autolib’ sont également signalées : elles sont désormais accessibles aux véhicules des plateformes d’autopartage.

Un clic sur le Smartphone pour sélectionner le véhicule, un autre sur « réserver » et se déclenche alors un chronomètre de 15 minutes pour rejoindre le véhicule. Il est possible d’annuler sans frais durant ce laps de temps. Une fois arrivé, clics sur l’écran : « déverrouiller » puis « confirmer ».

Le véhicule s’ouvre ; les clefs sont dans la boite à gants et il suffit de les déclipser d’un petit boîtier électronique.

Au volant

Pour qui n’a jamais conduit d’électrique, difficile de savoir quand le contact est mis… Nous sommes dans une bulle de silence.

Le compteur indique quand nous sommes en zone de recharge et en zone économique. Le nombre de kilomètres restants est aussi affiché. La boîte de transmission est automatique et un sticker indique comment l’utiliser pour les habitués des boîtes manuelles.

À l’intérieur, ça fleure le neuf. À voir à l’utilisation si les prestataires extérieurs, les fameux « jockeys » chargés de l’entretien, maintiendront cet état impeccable. La recharge est également assurée par eux quand il reste moins de 20 km d’autonomie.

Pour le moment, le service n’est proposé qu’à Paris intra-muros. Qui souhaite rejoindre la banlieue devra revenir déposer le véhicule dans Paris. Des négociations sont en cours avec les communes de proche banlieue pour élargir le réseau.

Pour se garer, tout est question de point de vue : l’utilisateur peut déposer gratuitement et n’importe où le véhicule (finis les emplacements obligatoires d’Autolib’)… mais trouver une place à Paris relève souvent de l’exploit. Il faudra donc s’armer de patience et ajouter quelques euros sur sa facture de location.

Si l’on souhaite se garer en souterrain, le compteur de location continuera de tourner. La politique de PSA est d’être visible et on ne peut restituer un véhicule qu’en surface.

Quid des places livraison si l’on s’y gare après 20h et que le véhicule n’a pas été loué par un autre utilisateur avant 7h. Amende à l’utilisateur ? PSA n’a pour le moment pas la réponse.

Il faudra aussi s’attendre à quelques grincements de dents des propriétaires de véhicules électriques désireux d’utiliser les anciennes bornes de recharge Autolib’. Les véhicules d’autopartage peuvent s’y garer… mais n’utilisent pas les bornes puisque la recharge est assurée par les jockeys.

Côté tarifs ?

Il faut compter 0,39 € la minute (sans minimum de durée de trajet) ou 0,32 € la minute avec un abonnement mensuel de 9,90 € (sans engagement). Pas de tarifs dégressifs prévus en fonction de la durée. À Paris, la durée moyenne d’un trajet est de 30 minutes, soit 11,70 € sans abonnement.

Son concurrent direct Moov’in propose 0,39 € la minute pour une Zoe, avec un minimum de 10 minutes.

Caradisiac a aimé

Application simple d’utilisation Conduite agréable Place pour 4 à 5 personnes et coffre satisfaisant Pas de durée minimum de trajet facturée Accès aux anciennes places Autolib’ Stationnement gratuit en surface

Caradisiac n'a pas aimé

Un tarif assez cher Pas de places réservées et donc le compteur qui tourne pour se garer Pas de choix multiples d’abonnements sur une durée inférieure à 1 mois


Source : https://www.caradisiac.com/free-floating-on-a-teste-free2-move-dans-les-rues-de-paris-173193.htm

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