
Après l'annonce du projet de fusion en Octobre dernier et la concrétisation de ce projet avec la signature d'un accord contraignant en Décembre, le projet de fusion entre les deux groupes PSA et FCA, qui vise à créer le quatrième constructeur automobile mondial, suit son cours avec un terme prévu au début de l'année prochaine.
Louis Gallois, Président du conseil de surveillance du Groupe PSA, a été invité de BFM Business, l'occasion pour lui de revenir sur les prochaines étapes liées à ce processus de fusion.
Après la signature de l'accord contraignant, les prochaines étapes sont donc d'obtenir les autorités de la concurrence en Europe et aux États-Unis. Si l'Union Européenne s'est montré parfois frileuse lors de gigantesque fusion telle que celle de PSA et FCA, Louis Gallois estime que le dossier est bon et se montre prêt à faire les ajustements nécessaires pour que le dossier soit accepté.
Du côté américain, c'est la présence au conseil d'administration d'un membre de Dongfeng qui pouvait poser problème mais comme le groupe chinois a réduit sa participation en dessous du seuil permettant une telle présence, les autorités américaines seraient plutôt clémentes.
Enfin, aux côtés des accords de la concurrence européenne et américaine, l'autre grosse partie de la fusion sera l'accord de la bourse, notamment américaine puisque la future entité sera côtée à Wall Street. . "Il y a toutes les procédures de cotation à New York d'une nouvelle société. Donc ce sont des procédures qui vont être longues" prévient Louis Gallois en précisant que "Pendant cette période, nous n'avons pas le droit de faire un certain nombre de choses avec Fiat-Chrysler puisque nous sommes toujours concurrents et nous ne savons pas quelles sont les positions prises par les autorités qui doivent approuver cette opération. Donc, nous sommes à la fois au travail mais avec des avocats pour être bien sûr que nous ne franchissons pas la ligne"
compliqué pour un couple plein de bonnes intentions, de ne faire qu'un !