Présenté le 31 octobre, le projet de fusion entre les groupes PSA et FCA est entré dans une phase concrète début décembre avec l'objectif d'une concrétisation totale en cette fin d'année ou début 2021. Si la crise du coronavirus a mis a mal les finances des deux constructeurs (le Groupe FCA a fait part d'une perte de 1.2 milliards sur le premier trimestre), le projet de fusion n'est pas remis en cause et les deux groupes attendent les feux verts des commissions anti-trust pour avancer sur ce projet.
C'est ce vendredi 8 mai que les deux groupes ont fait part de leur volonté de fusionner auprès de la Commission Européenne en demandant l'approbation de celle-ci qui doit rendre sa décision pour le 17 Juin prochain. La Commission Européenne peut l'accepter avec ou sans conditions, la refuser ou mener une enquête approfondie qui pourrait retarder le projet.
La Commission Européenne n'est pas la seule à rendre son avis sur cette fusion puisqu'il sera nécessaire également que l'Administration américaine donne son aval afin que cette fusion se réalise. Pour avoir cet accord, Dongfeng a accepté de baisser sa participation au capital du futur ensemble en passant en dessous de 5% ce qui ne lui permet pas de siéger au prochain Conseil d'Administration de l'ensemble.
Marqué par la crise du coronavirus, cette fusion qui fera du Groupe PSA et FCA le quatrième constructeur mondial, permettra aux deux groupes de réduire leurs coûts, de maximiser la rentabilité puisque les 2/3 des voitures produites passeront sur les plateformes CMP.