La décision du doublement de la capacité de l’usine de Kénitra était-elle initialement prévue ou s’inscrit-elle dans le sillage de la fin du projet en Iran ? Le retrait de PSA en Iran est une très mauvaise nouvelle pour nous, mais elle est déconnectée de notre projet au Maroc. Le doublement de la capacité du site de Kénitra était prévu dans nos plans dès le départ. En outre, le succès des modèles du Groupe à l’échelle régionale nous a poussés à anticiper une décision que nous allions prendre un jour.
Ce doublement capacitaire entraînera-t-il un dépassement des budgets initiaux ? Non, car c’était prévu dans l’enveloppe globale. Le projet est donc complètement conforme à ses objectifs économiques, tout comme il est à l’heure avec son timing.
Peut-on connaître les noms des marques qui seront produites dans l’usine de Kénitra ? Non (rires). L’usine n’est pas dédiée à une marque. Elle a vocation à servir tous les labels du Groupe et elle a été conçue pour s’adapter aux marchés. Cette usine sera très flexible à la fois pour ce qui est des différents modèles mais aussi pour ce qui est des groupes motopropulseurs dans le sens où elle sera capable de produire un jour des modèles électriques.
Le premier moteur essence dit PureTech qui a été produit au Maroc est-il conforme aux nouvelles normes WLTP ? Qu’en sera-t-il des autres ? Ils le sont tous. Par ses technologies et par ses choix stratégiques vis-à-vis des nouvelles normes, le Groupe PSA est à l’heure sur tous ses rendez-vous, y compris pour ce qui sera produit dans l’usine de Kénitra. J’en profite aussi pour vous dire que les modèles qui y seront produits satisferont toutes les exigences et normes en vigueur pour toutes les destinations dans le monde, y compris en matière de sécurité.
Source :
http://www.leseco.ma/les-cahiers-des-eco/automobile/255-interview/69784-jean-christophe-quemard-l-usine-psa-de-kenitra-sera-tres-flexible.html