Après avoir légèrement revu les termes de la fusion entre les groupes PSA et FCA afin de doter le futur ensemble, nommé Stellantis, de la meilleure situation financière possible tout en tenant compte des aléas suite à la crise du coronavirus, les actionnaires du futur ensemble qui recevront les titres de Faurecia, détenus actuellement par le Groupe PSA, ont accepté une clause d'incessibilité de ses titres.
Concrètement, les groupes PSA et FCA ont demandé aux actionnaires Exor, EFP/FFP (famille Peugeot), BpiFrance et d'accepter une clause d'incessibilité de leurs actions Faurecia pour une durée de 6 mois suivant la réalisation du projet de distribution de la participation de 46% du Groupe PSA dans Faurecia, à l'ensemble des actionnaires de Stellantis.
Ceci protège Faurecia pendant une période de six mois à compter de la distribution des actions mais soumet l'entreprise à un risque de chamboulement de son actionnariat en 2021 une fois la clause d'incessibilité arrêtée. Faurecia, dont l'actionnariat était stable jusqu'à présent, verra le poids de la famille Peugeot divisée par deux ce qui pourrait la fragiliser à court terme.
On touche là les limites du capitalisme financier, qui place les entreprises sous une épée de Damoclès, pour toujours plus de fric facile ! 6 mois semblent court pour consolider Faurecia.