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Pour Thierry Koskas, Citroën retrouve de l'ambition en Espagne et en Europe


Le nouveau patron de Citroën, Thierry Koskas, devant la Citroën C4 X

Le nouveau patron de Citroën, Thierry Koskas, est sur tous les fronts pour porter le nouveau message de la marque après avoir précisé son positionnement et affirmé que Citroën ne serait pas une marque low cost. Au cours d'une interview pour un site espagnol, Thierry Koskas en profites pour indiquer les ambitions de la marque en Espagne, un pays où elle est quasiment considérée comme une marque locale.

A l'occasion de sa dernière prise de paroles, Thierry Koskas a donc indiqué son ambition pour Citroën celle de voit la marque vendre 1 million de voitures par an dont 700 000 en Europe et viser une part de marché, VP+VU, de 5 % sur le marché européen. Pour parvenir à ce résultat, Citroën compte s'appuyer sur la France forcément mais également sur l'Espagne où le nouveau patron espère pouvoir rapidement atteindre les 7% du marché, il déclare notamment "L'objectif pour l'Espagne est de dépasser la part des 7 %. J'espère qu'au second semestre 2023 nous serons déjà à ce niveau. Le début de l'année a été un peu lent en raison de difficultés logistiques. Cependant, nous progressons et il y a de bons résultats dans la vente de véhicules utilitaires, en partie dus au fait que davantage d'unités arrivent chez les concessionnaires. On voit que la C3 se vend très bien et on a des positions assez fortes sur la partie électrique. Cela signifie que mon objectif est d'atteindre une part de marché espagnol de 7 % dès que possible au second semestre."

Alors que 60% de la gamme de Citroën est fabriquée en Espagne, le nouveau patron de la marque indique que le pays restera une base importante pour Citroën sans pouvoir confirmer l'attribution de futurs modèles Citroën en Espagne. Alors que le groupe doit attribuer ces nouvelles plateformes, notamment sa plus petite STLA Small, il est en discussion avec le gouvernement espagnol pour avoir des aides et tant que ces discussions en sont pas achevées, il est impossible de savoir quelle future Citroën pourrait être fabriquée en Espagne.

Une forte présence en France et en Espagne seront donc nécessaire pour permettre à Citroën d'atteindre son objectif de 5% de part de marché en Europe malgré un contexte concurrentiel fort, une transition énergétique qui perturbe les consommateurs et un positionnement de Citroën pas toujours compris notamment dans la galaxie de Stellantis. Le nouveau patron de Citroën, par ailleurs patron également du marketing du Groupe, indique que la marque a ses concurrentes à l'extérieur du groupe puisque celui-ci a veillé à définir un territoire pour chacune de ses marques même si un chevauchement est parfois inévitable. Ainsi, Thierry Koskas déclare "Peugeot et Opel se situent dans la partie supérieure de ce qui est compris comme une marque généraliste, tandis que Fiat et Citroën se situent dans la zone la plus populaire. Cela nous permet de ne pas entrer en concurrence directe les uns avec les autres. Je vois que nos concurrents sont en dehors de Stellantis" et notamment les constructeurs chinois qui profitent du passage au tout électrique pour tenter de conquérir le marché européen.

Aussi, pour Thierry Koskas, il faut combattre les constructeurs chinois avec leurs armes à savoir le prix et les technologie. Ainsi, la patron de la marque affirme "nous devons proposer des prix plus ajustés et des véhicules à forte charge technologique. Il n'y a pas d'autre moyen, nous ne pouvons pas croire qu'ils seront davantage taxés. La réponse est de rivaliser avec des modèles qui sont égaux en prix et en technologie et à partir de là, donner une valeur ajoutée qu'ils n'ont pas, comme le réseau après-vente et le prestige de la marque. Il n'y a plus de secrets. C'est une menace, mais nous devons y répondre avec notre force. Nous avons une histoire de plus de cent ans, une production locale et un réseau de revendeurs très puissant qui garantit une attention presque personnalisée."


Enfin, pour parvenir à remonter dans le classement des ventes, Thierry Koskas compte aussi sur ses futurs modèles dont la nouvelle C3 qui sera présentée mi-octobre et dont le prix de vente, pour sa version électrique, serait située autour de 25 000€. Le patron de Citroën indique ainsi que la future C3 "dans le segment B, mais ce n'est pas un SUV. Il ne sera pas commercialisé comme un SUV. Il a certains éléments qui peuvent rappeler un SUV, comme la position surélevée du conducteur, mais ce n'est pas un SUV, nous voulons être différents de ce que l'on voit sur le marché" et en profites pour affirmer que la gamme de la marque est suffisante pour atteindre son objectif "nous avons une gamme assez large. Avec une offre dans tous les segments importants. Je pense qu'elle est assez complète. Je ne vois aucune lacune où il nous manque un modèle. Aussi, ce qui se passe avec Citroën, c'est qu'on a une gamme très large, qui commence par l'Ami, un quadricycle, et se termine par des gros modèles comme le C5X. Je ne vois pas de trous". Enfin, face aux défis qui attendent Citroën comme les autres marques avec notamment une proportion de jeunes européens moins enclin à acheter une voiture. Theirry Koskas indique « C'est vrai qu'en Europe, il y a moins d'intérêt pour la conduite chez les jeunes. Mais c'est quelque chose de très européen. En Argentine, l'envie de conduire reste la même et à 18 ans tout le monde veut passer le permis de conduire. En revanche, il va falloir travailler davantage sur l'utilisation du véhicule par rapport à l'achat, car il y aura toujours un besoin de mobilité, mais vous n'avez pas envie de dépenser de l'argent pour acheter une voiture que vous possédez. Pour cette raison, toutes les formules de paiement à l'utilisation augmenteront. Et enfin, nous devons également travailler sur de nouveaux objets de mobilité dont la voiture classique n'est peut-être pas le seul moyen de se déplacer. L'exemple d'Ami est clair pour les zones urbaines."


Citroën retrouve ainsi de l'ambition avec un patron qui se montre confiant dans la gamme actuelle et les futurs produits pour parvenir à ses objectifs qui ne seront atteints que si la marque performe en France et en Espagne, ces principaux marchés. Dans un monde automobile en grand changement, le patron de la marque se montre ainsi confiant et serein, fort d'être dans un groupe puissant qui va permettre à Citroën d'avoir un territoire défini et d'aller chercher la concurrence en dehors de celui-ci avec des produits qui seront au meilleur des prix et de la technologie, essentiel pour concurrencer notamment les marques chinoises.

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