[Les sportives Citroën] Citroën DS 3 Racing : Retour sur une sportive iconique
- Jérémy
- 30 juil.
- 3 min de lecture

Depuis sa création, la marque aux chevrons est intrinsèquement liée à l'innovation et au confort, des qualités qui ont forgé son identité et séduit des générations d'automobilistes. Pourtant, réduire Citroën à ces seuls aspects serait passer à côté d'une facette tout aussi passionnante de son histoire : celle de la performance et du sport automobile. Des rallyes-raids aux championnats du monde des rallyes, Citroën a maintes fois démontré sa capacité à concevoir des véhicules capables de dominer la concurrence. C'est dans cette lignée que s'inscrit la DS 3 Racing, une version particulièrement affûtée de la citadine premium qui a inauguré une nouvelle ère pour la marque et méritait bien d'ouvrir une série d'articles consacrés aux "sportives Citroën". Retour sur cette interprétation musclée et colorée de la chic DS 3.
Un style affirmé et une personnalisation audacieuse liant série et WRC
Lorsque la DS 3 a été lancée en 2010, elle a immédiatement bousculé les codes du segment des citadines. Rompant avec une certaine discrétion stylistique, elle misait sur un design fort, des lignes dynamiques et, surtout, une personnalisation poussée à l'extrême. Toit de couleur contrastée, coques de rétroviseurs, jantes, décorations intérieures... la DS 3 offrait une palette quasi infinie pour permettre à chaque client de créer un véhicule à son image. Cette approche audacieuse a été l'un des piliers de son succès initial. La version Racing a capitalisé sur cette singularité, en y ajoutant une touche de sportivité exacerbée. Aileron spécifique, boucliers redessinés, élargisseurs d'ailes, jantes spécifiques, diffuseur arrière... chaque élément visuel annonçait la couleur : celle de la performance. Cette esthétique agressive n'était pas gratuite ; elle puisait directement son inspiration dans l'univers du rallye et servait de passerelle stylistique avant l'arrivée de la DS 3 WRC. Développée en parallèle, la DS 3 Racing incarnait pour le grand public un avant-goût de la machine de course qui allait remplacer la victorieuse C4 WRC et permettre à Citroën de continuer sa moisson de titres mondiaux avec Sébastien Loeb et Daniel Elena. Elle matérialisait un lien tangible entre le succès de l'écurie en championnat du monde et les véhicules de série proposés aux passionnés.
Des performances enthousiasmantes pour un usage quotidien
Sous son apparence musclée, la DS 3 Racing abritait un moteur à la hauteur de ses ambitions sportives. Elle était équipée d'une version retravaillée du moteur 1.6 THP que l'on retrouvait sur d'autres modèles du groupe PSA de l'époque, mais ici poussé à 207 chevaux à 6 000 tr/min, avec un couple généreux de 275 Nm disponible dès 2 000 tr/min. Ces chiffres permettaient à cette citadine survitaminée d'afficher des performances très respectables, notamment un 0 à 100 km/h réalisé en environ 6,5 secondes et une vitesse de pointe d'environ 235 km/h. Mais au-delà des chiffres bruts, c'est le caractère du moteur, plein de vivacité et de couple à bas régime, qui rendait la DS 3 Racing particulièrement agréable et efficace sur routes ouvertes. Le châssis n'était pas en reste, bénéficiant d'une mise au point spécifique par les ingénieurs de Citroën Racing. Suspensions raffermies, voies élargies, système de freinage renforcé (avec des étriers Brembo à l'avant sur certaines versions)... tout était pensé pour offrir une tenue de route précise et un plaisir de conduite accru, sans pour autant sacrifier totalement le confort, marque de fabrique de Citroën, bien que plus ferme que sur les versions standard. Initialement annoncée comme une série limitée à 1 000 exemplaires, la DS 3 Racing a finalement été produite en un peu plus grand nombre pour répondre à la demande. Au fil de sa carrière, plusieurs versions spéciales ont vu le jour, souvent liées aux succès sportifs ou à des partenariats, comme la DS 3 R WRC ou la DS 3 Racing S. Loeb, renforçant encore ce lien indéfectible entre la série et la compétition.
En lançant la DS 3, Citroën a opéré un virage stratégique majeur, repositionnant la marque avec une approche plus premium et axée sur le design et la personnalisation. La DS 3 Racing a été la parfaite incarnation de cette nouvelle dynamique, prouvant que Citroën pouvait proposer une citadine à la fois chic, personnalisable et résolument sportive. Elle a su capitaliser sur l'immense succès de Citroën en Championnat du Monde des Rallyes, offrant aux passionnés une voiture de série qui était une traduction directe de l'engagement et des victoires de l'écurie. Plus qu'une simple version musclée, la DS 3 Racing était un véritable lien entre les spéciales de rallye et la route. Elle permettait aux clients de ressentir une partie de l'adrénaline et de la performance associées à l'équipe championne du monde, transformant l'essai de la compétition en un succès commercial et d'image. La DS 3 Racing reste dans les mémoires comme une sportive compacte aboutie, audacieuse dans son style et performante sur la route, un chapitre stimulant de l'histoire de Citroën et un jalon important dans l'affirmation de l'identité DS. Elle a brillamment démontré que performance et personnalité pouvaient cohabiter sous le signe des Chevrons.
J'ai eu la chance d'en avoir eu deux.
Une blanche toit gris et une Cabrio.
Quelles bombes... (dans tous les sens du terme...)
Avais même fait une reprog 240 sur la Cabrio : un avion de chasse!!!!
Je suis en manque de ces GTi (quelque soit le nom qu'on leur donne...)
Et ce ne sont pas les électriques actuelles qu'on nous propose qui me font vibrer...
Je me mets à rêver d'une digne descendante thermique à ces DS3 Racing...
S'il te plait, Xavier P...
La meilleure pour moi, est la version Performance de 208 cv avec différentiel Torsen, redoutable d'efficacité, fiable et moins Kéké niveau look. Néanmoins, c'est la Racing qui sera la plus recherchée en collector.
La DS 3 Racing avait l'avantage d'être la locomotive de la gamme DS 3, d'être relativement rare et de proposer deux livrées soit éclatante en noir et orange, soit plus discrète en blanc et argent. Plus ensuite les séries spéciales comme la Sébastien Loeb, (une voisine en possède une, ce qui est assez amusant puisqu'un autre voisin n'est autre que Sébastien Ogier) ont permis de relancer l'intérêt dans l'idée des "collections" annuelles à l'image de ces uonse fait dans l'industrie de la mode et qui a été appliqué pour la première fois au secteur automobile par la Renault Twingo avant d'être repris par Citroën pour sa ligne DS.
Cependant, la DS Performance qui lui a succédé est incontestablement meilleure puisque…
Mon fils en a eu une
Une piece en plastique cassée dans le système de distribution a bousillé celle ci DS n’a pas voulu prendre en charge meme une partie de la remise en etat du coup on ne veux plus entendre parler de DS !