Lancée mi septembre au Brésil, pays où elle est fabriquée pour l'Amérique latine, la nouvelle C3 connaît un bon départ commercial puisqu'elle intègre, pour le deuxième mois consécutif, le Top 5 de son segment avec une nette montée en cadence au mois de novembre.
Après avoir vendu 2 620 unités en octobre ce qui lui a permis de figurer en quatrième position de son segment en octobre, et à la 20ème des ventes générales. Pour le mois de novembre, c'est un totem de 3 191 unités vendues en novembre soit une hausse de plus de 21% par rapport aux chiffres d'octobre. Grâce à ces performances, la Citroën C3 figure toujours dans le Top20 des ventes au Brésil et à la cinquième place de son segment .
De son côté, le C4 Cactus enchaîne, lui, un deuxième mois de baisse avec 1 004 unités vendues en novembre contre 2 457 en novembre 2021 soit une baisse de 59.14%, signe peut-être que la C3 cannibalise un peu le C4 Cactus, il est encore un peu trop tôt pour juger.
Cette performance de la nouvelle C3 permet à Citroën de connaître un nouveau mois de forte hausse puisque la Marque enregistre 4 195 unités vendues en novembre soit une hausse de 70.67% pour une part de marché de 2.64%.
Il paraît clair que la cactus n'apporte pas suffisamment de plus que la nouvelle C3 (plus courte mais très habitable) pour résister à la cannibalisation.
La est enfin entrée en pre-retraite.
A voir si les chiffres de la C3 ne sont pas des achats concessions qûi dopent toujours les debut de carrières des nouveaux véhicules
Ce qui serait intéressant, est de connaître le taux de conquête de C3. En attendant, ce véhicule suscite l'intérêt, et semble correspondre aux attentes du segment. Les prochains mois de commercialisation nous permettront de préciser la tendance. Ce qui est probable, est de trouver le bon calibre sur les chaines de production, opération toujours délicate au début. Quant à la Cactus, cette baisse de forme est bien légitime, car elle avance en âge, et sans doute ses méthodes de fabrication ne correspondant plus, aux nouvelles contraintes de rationalisation, rendant plus difficiles, les possibilités de faire baisser son prix.