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Entre IG Metall et PSA, le bras de fer s'intensifie



A son corps défendant, le constructeur français va devoir augmenter les salaires de 4,3 % en Allemagne.

Outre-Rhin, les négociations entre PSA et IG Metall tournent au vinaigre. Le constructeur pensait pouvoir négocier avec le syndicat une dérogation à l'accord de branche obligeant à augmenter les salaires chez Opel de 4,3 % cette année. Mais le puissant syndicat ne l'entend pas de cette oreille - du moins pour l'instant. En l'état, PSA va devoir appliquer l'accord de branche. « IG Metall est dogmatique, peste une source interne. Ils mettent en danger les salariés en demandant à PSA d'éponger les pertes, comme du temps de General Motors ».

Face à cette situation, le constructeur français a décidé, en guise de mesure de rétorsion, de geler son projet d'investissement à Eisenach (Thuringe), là où une voiture électrifiée devait être assemblée à partir de 2019. « Le plan d'investissement prévu ne peut être mis en oeuvre du fait du blocage du syndicat IG Metall pour l'atteinte de conditions de performance qui permettrait d'assurer l'avenir du site à long terme », affirme-t-on chez PSA.

En Espagne, au Royaume-Uni et en Europe de l'Est, les discussions avaient abouti et les sites avaient obtenu de nouveaux projets, en échange d'assouplissements des horaires de travail et parfois de modération salariale. En Allemagne, IG Metall ne semble manifestement pas prêt à faire de tels efforts.

Plan de départs volontaires

« Les négociations continuent avec IG Metall pour que les conditions de performance soient enfin réunies, comme cela a déjà été réalisé avec les syndicats dans les autres pays d'Europe, avec des sites industriels qui sont dorénavant concentrés sur leurs plans d'action », précise-t-on à la direction de PSA.

Fin mars, Opel avait annoncé l'ouverture d'un plan de départs volontaires concernant tous les métiers et tous les sites en Allemagne, chaque salarié pouvant toucher au maximum 275.000 euros. Selon nos informations, la direction proposerait des conditions permettant d'obtenir des départs le plus vite possible : minimum 20.000 euros ou quatre mois de salaires bruts pour ceux qui prennent le plan dans les deux premiers mois de son ouverture.

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