Avec le projet C-cubed, Citroën concrétise un pilier de sa stratégie d'internationalisation visant à dépendre moins de l'Europe, marché stagnant de renouvellement, et vendre davantage à l'international. Pour cela, la marque va pouvoir s'appuyer sur son usine indienne pour entrer sur de nouveaux marchés à l'image de l'Indonésie.
Avec la fabrication de la nouvelle C3 en Inde, dans l'usine de Thiruvallur, Citroën avait précisé vouloir faire de cette usine une base exportatrice pour les marchés à conduite à droite. L'entrée sur le marché indonésien est donc une suite logique de cette volonté où la marque va pouvoir proposer l'ensemble des produits du programme C-Cubed en commençant par la C3, tout juste arrivée sur le marché indien.
Pour faire son retour en Indonésie, Citroën pourrait s'appuyer sur le groupe indomobil, lequel officierait déjà avec Peugeot. La marque importerait donc en Malaisie la nouvelle C3 qui disposerait des mêmes motorisations qu'en Inde à savoir le moteur 1.2 puretech dans ses versions 83 et 110 chevaux selon qu'il soit associé ou non à un Turbo. Cette implantation en Inde est facilitée par la fabrication sur place mais aussi par l'accord de libre échange entre les pays de l'ASEAN (Philippines, Indonésie, Malaisie, Singapour et Thaïlande entre autres) et l'Inde qui permet à Citroën de pouvoir exporte, partout sur les marchés de l'ASEAN, soit un marché de plus de 600 millions de consommateurs.
L'Inde est un marché très important pour Citroën puisque ce marché va très fortement être l'un des principaux marchés mondiaux dans les prochaines années. Mais, au-delà du marché indien, la présence de Citroën en Inde permet à la marque de pouvoir exporter ses produits sans taxes douanières sur un marché gigantesque, ce qui lui permettra de pouvoir faciliter l'objectif de Citroën de porter ses ventes à l'international à 30% de ses volumes d'ici 2025.