Citroën C3 : son succès se confirme en Europe

Depuis son lancement il y a quelques mois, la nouvelle génération de la Citroën C3 a régulièrement affiché des chiffres de ventes encourageants à travers l'Europe, marquant une progression notable par rapport à sa devancière. Après une performance en demi-teinte au mois de mars, la citadine aux chevrons a repris sa marche en avant de manière significative en avril sur le marché européen, confirmant l'accueil positif du public pour ce modèle stratégique. Ces résultats sont d'autant plus scrutés que la C3 évolue sur un segment B particulièrement concurrentiel et en pleine mutation.

La Citroën C3 confirme sa dynamique et s'installe dans le Top 5 Européen

Le mois d'avril 2025 a été particulièrement faste pour la Citroën C3 sur le Vieux Continent. Avec 16 113 unités immatriculées, elle enregistre une croissance de 7% par rapport à avril 2024. Ce chiffre, déjà positif en soi, prend une dimension encore plus impressionnante lorsqu'on le met en perspective : il intervient après un mois d'avril 2024 où la précédente génération de la C3 avait déjà réalisé un bond spectaculaire de 98% de ses ventes. Maintenir une trajectoire ascendante sur une base de comparaison aussi élevée témoigne de la pertinence de la nouvelle offre C3 et de sa capacité à séduire une large clientèle.

Cette performance permet à la Citroën C3 de se distinguer nettement de ses principales concurrentes sur le segment B, un marché traditionnellement très disputé. En effet, pendant que la C3 progresse, d'autres références accusent le coup : la Dacia Sandero, souvent en tête des ventes, voit ses immatriculations chuter de 28% en avril 2025. De même, la Renault Clio enregistre une baisse de 3%, tandis que la Peugeot 208, autre poids lourd du segment, subit un repli de 6%. Dans ce contexte, la progression de la C3 est un signal fort. Grâce à ces excellents résultats, la citadine de Citroën se hisse à une très honorable 5ème position au classement général des ventes de voitures particulières en Europe pour le mois d'avril. Plus significatif encore pour la marque, elle s'octroie la 4ème place des ventes de son segment. Une telle position dans le palmarès européen est une performance notable et relativement rare pour Citroën ces dernières années, soulignant le succès de la stratégie produit autour de ce modèle phare.

L'ë-C3 trace sa route sur le marché électrique, malgré un contexte français particulier

L'arrivée de la version 100% électrique, la Citroën ë-C3, était attendue comme un catalyseur de ventes et un marqueur de l'engagement de la marque dans la transition énergétique. En avril 2025, l'ë-C3 a trouvé 3 962 acquéreurs en Europe, se classant ainsi à la 10ème place des ventes sur le marché des véhicules électriques. Ces volumes représentent un quart des ventes totales de la C3, ce qui est un ratio significatif et démontre l'intérêt pour cette alternative zéro émission. Sur le segment spécifique des citadines polyvalentes (B-Hatch) électriques, l'ë-C3 se positionne même comme la deuxième meilleure vente.

La comparaison avec la Renault R5, sa concurrente directe, est inévitable. La R5 a enregistré 5 662 immatriculations, la plaçant en sixième position des ventes de véhicules électriques. Cependant, une analyse plus fine révèle une dépendance géographique différente pour les deux modèles. Alors que la Renault R5 réalise 40,04% de ses ventes sur le marché français, la Citroën ë-C3 affiche une répartition plus équilibrée, avec 26,65% de ses immatriculations européennes réalisées en France. Cette moindre dépendance au marché national suggère une pénétration plus homogène de l'ë-C3 à travers les différents pays européens.

Il est important de noter que le lancement de l'ë-C3 en France a coïncidé avec des relais importants sur les réseaux sociaux et dans une partie de la presse spécialisée concernant certains bugs de jeunesse. Ces échos ont pu avoir un impact sur la perception initiale de la C3 sur son marché national, où la R5, bénéficiant d'une forte attente et d'une image très positive, a pris une avance importante. Le fait que la R5 surpasse la C3 au total en Europe est donc en grande partie imputable à cette forte performance en France, car les chiffres suggèrent que l'ë-C3 se défend très bien, voire mieux, sur les autres marchés européens. La performance de l'ë-C3 hors de France est donc un indicateur clé de son potentiel de croissance à mesure que sa notoriété s'établit et que les premiers retours clients positifs se diffusent plus largement.

En conclusion, non seulement, la Citroën C3 parvient à prendre le relais de sa devancière, mais aussi à améliorer ses performances. La précédente génération avait connu un premier semestre 2024 que l'on pourrait qualifier de phénoménal en termes de ventes. Il aurait été légitime de penser que ce succès exceptionnel mettrait la barre très haut pour la nouvelle mouture et pourrait même freiner sa progression initiale. Or, il n'en est rien. La nouvelle C3 fait mieux, affichant une croissance significative alors même que la base de comparaison de 2024 était déjà extraordinairement élevée et que ses principales concurrentes montrent des signes de ralentissement.

Ces excellentes performances commerciales sont d'autant plus encourageantes qu'elles sont pour l'instant réalisées sans l'apport de la version hybride. Cette motorisation est actuellement la plus plébiscitée par les acheteurs européens. L'arrivée prochaine de la C3 Hybride devrait donc logiquement donner un coup de fouet supplémentaire aux ventes. Avec une gamme complète et compétitive, incluant des motorisations thermiques efficientes, une électrique accessible et bientôt une hybride très attendue, la question se pose : la Citroën C3 a-t-elle les atouts pour viser encore plus haut et, pourquoi pas, devenir la voiture la plus vendue en Europe ? Seul l'avenir nous le dira, mais les signaux actuels sont résolument optimistes.