Bilan décembre 2022 - marché auto EUROPE
- Jérémy
- 19 janv. 2023
- 2 min de lecture
Le marché automobile européen termine l'année avec un nouveau mois de hausse permettant d'enchaîner son cinquième mois consécutifs. Avec 999 874 unités vendues (comprenant Union Européen, Royaume-Uni et EFTA*), le marché européen enregistre une hausse de 16.2% par rapport à 2021, signe d'une amélioration de la pénurie de composants alors qu'elle frappait durement l'année dernière. Cependant, le marché européen reste en baisse de 17.71% par rapport à 2019 soit une perte de plus de 215 000 voitures sur un seul mois.
Dans ce contexte, les ventes de :
ALFA ROMÉO sont en hausse de 55.6% à 3 734 unités pour une part de marché de 0.4%
CITROËN sont en baisse de 18.7% à 23 912 unités pour une part de marché de 2.4%
DS sont en hausse de 5.8% à 4 940 unités pour une part de marché de 0.5%
FIAT sont en hausse de 3.4% à 30 329 unités pour une part de marché de 3%
JEEP sont en hausse de 29.9% à 11 433 unités pour une part de marché de 1.1%
LANCIA sont en hausse de 16% à 2 594 unités pour une part de marché de 0.3%
OPEL sont en baisse de 2.1% à 32 297 unités pour une part de marché de 3.2%
PEUGEOT sont en baisse de 25.8% à 43 164 unités pour une part de marché de 4.3%
Au total, les ventes de Stellantis sont de 153 267 unités en baisse de 9.1% pour une part de marché de 15.3%. Le groupe est deuxième en Europe avec un écart qui s'accroît avec le groupe Volkswagen passant de 3.7 points de part de marché en 2021 à 9.6 en décembre 2022. Le groupe est pénalisé par Citroën et Peugeot qui affichent de fortes baisses, en raison de problèmes logistiques notamment en Espagne. Les deux marques se retrouvent avec une part de marché très faibles, 2.4% pour Citroën contre 4% habituellement et 4.3% pour Peugeot contre 7% d'ordinaire.
Pour trouver les baisses de part de marche des marques de Stellantis, comparez avec la progression de celle des Correens.... Et ca va continuer avec l'arrivee des chinois.
Il suffit de regarder les paysage automobile Français ou Européen, au cours de quelques voyages, les Citroën du parc sont anciennes, les nouveaux modèles peu présents en raison de la faiblesse des ventes, à part l'éternelle C3 ... Les SUV Coréens sont omniprésents tout comme les Toyota, Yaris comprise ... Peu d'hybrides accessibles, pas de GPL ni d'éthanol, un diesel de 130 ch maxi et toujours le même 3 cylindres limité à 130 ch maintenant...Ce n'est pas un nouveau directeur France issu du sérail Stellantis qui changera grand chose.
C'est bien les excuses à condition que ça ne dure pas trop longtemps.
Récemment j'ai constaté qu'un concessionnaire Citroën à Paris 15 et à Montgeron dans l'Essonne ont intégré Opel. Et bien maintenant on ne voit plus que du jaune dans tous les sens du terme 🙄🙄
La direction de Stellantis est obnubilée par la rentabilité. Au point de faire fondre les parts de marché. Mais ils oublient qu’un client parti est difficile à faire revenir. Citroën l’a bien vu, absent des berlines des segments C et D, ses C4 et C5 sont à la peine (plus le fait que les propositions soient clivantes).
L'attractivité de la marque n'existe plus.
D'après ACEA (l'Association des constructeurs européens d'automobiles) la marque ne détient plus que 3,3% à peine du marché européen, voire 2,3% sur le seul mois de décembre 2022.
Elle dépassait les 4% en 2019, les 5% en 2013, les 6% en 2010. En France, elle atteint péniblement les 8,5% contre 15% en 2010.
Le fait de faire entrer Fiat, Lancia et Alpha Roméo dans les concessions ne va qu'accélérer le glissement vers ces autres marques en voitures particulières comme en professionnelle, Fiat etznt bien moins cher que Citroën avec une offre quasiment identiques.
Je n'y crois plus et ce n'est pas en changeant de direction tous les ans qu'ils inverseront la courbes, c'est la…