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40 000 Peugeot 5008 délestés de Rennes à Sochaux


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Avec ce nouveau Citroën à produire, qui s’ajoute au Peugeot 5008, c’est 150 000 véhicules qui devraient être fabriqués à Rennes la Janais l’an prochain. L’usine PSA sera au maximum de ses capacités. Les syndicats alertent sur la surcharge de travail pour les salariés.

C’est une bonne nouvelle pour l’usine PSA de Rennes et surtout ses salariés, qui ne chôment plus. Le site automobile, qui profite déjà du succès commercial du Peugeot 5008 (86 000 ventes en 2017), se prépare à accueillir un second modèle sur ses lignes.

Le nouveau C5 Aircross de Citroën, un SUV (sorte de 4x4 urbain) a été dévoilé jeudi par le constructeur. Il sera commercialisé à partir de septembre. Mais il est déjà fabriqué en petites séries, depuis mars, à la Janais. L’ensemble de la production de 5008 et de C5 a basculé ces jours derniers sur une nouvelle ligne, plus moderne et plus performante.

150 000 véhicules l'an prochain?

« La production combinée des deux véhicules confirme la dynamique positive dans laquelle le site s’est inscrit, fruit du plan de modernisation de plus de 100 millions d’euros », soulignait récemment Thérèse Joder, directrice de l’usine bretonne. Avec le C5 Aircross, la production pourrait ateindre les 150 000 voitures en 2019, contre 100 000 prévus cette année. Autrement dit l’usine sera au maximum de ses capacités.

40 000 Peugeot 5008 délestés à Sochaux

Compte tenu des bonnes prévisions de vente du 5008, le groupe a d’ores et déjà annoncé, en avril, le délestage d’une partie de la production de ce modèle à Sochaux. Ceci « afin de garantir l’approvisionnement des réseaux commerciaux et la livraison aux clients dans des délais raisonnables ».

L’excédent de production délesté à Sochaux est évalué à 40 000 véhicules par la direction.« L’annonce de volumes supérieurs aux prévisions utilisant toute la capacité de production est une excellente nouvelle pour la pérennité du site de Rennes », se félicite la directrice.

Le plan social de 2012

L’usine PSA de Rennes a retrouvé une santé de fer, après des années noires marquées par le plan social de juillet 2012 et ses 1 400 postes supprimés. Avec ce nouveau coup de massue, l’avenir du site industriel s’écrivait en pointillé. Les syndicats avaient alors bataillé et battu le pavé pour obtenir un nouveau véhicule à produire, permettant de remettre l’usine sur de bons rails.

3 300 salariés, dont 900 intérimaires

En octobre 2013, un nouveau contrat social était signé à l’échelle du groupe par une partie des syndicats (FO, CFE-CGC, CFTC et SIA-GSEA). Par ce document, le groupe s’engageait à attribuer un nouveau véhicule à chacune de ses usines en France, en contrepartie d’efforts consentis par les salariés : flexibilité, modération salariale… Pour l’usine bretonne, ce sera le Peugeot 5008, produit depuis fin 2016. « Ce sont cet accord et les efforts acceptés par les salariés qui ont permis d’obtenir ce nouveau véhicule », soulignait à l’époque l’intersyndicale.

Modération salariale

En mai 2016, l’intersyndicale de PSA Rennes (CFDT comprise) avait signé un nouvel accord pour trois ans (modération salariale et renouvellement des congés seniors). C’était l’une des conditions posées par le constructeur pour l’attribution d’un autre modèle, en l’occurrence le C5 Aircross dévoilé jeudi.La Janais emploie aujourd’hui 3 300 salariés, dont près de 900 intérimaires.

L'usine est en surchauffe: les syndicats attentifs

Les syndicat se félicitent bien sûr de la bonne santé retrouvée. « On a tellement souffert du manque de véhicules à produire avec de fortes périodes chômées que nous nous satisfaisons de cette bonne nouvelle », explique David Ruellan, du SIA-GSEA, membre de l’Entente pour la Janais, (qui réunit également FO, la CFE-CGC et la CFTC). « Il faut maintenant que l’entreprise mette les moyens industriels et humains en adéquation pour travailler dans de bonnes conditions dans les mois prospères à venir »

« On est contents d’avoir le C5 Aircross et une nouvelle ligne, contents aussi que l’usine relève enfin la tête », souligne Laurent Valy, pour la CFDT. « Mais les salariés subissent aujourd’hui une dégradation des conditions de travail. Avec le basculement sur la nouvelle ligne, il y a des ajustements, des réglages qui entraînent une fatigue dans les équipes, à qui l’on demande beaucoup pour pallier les aléas. Les heures supplémentaires s’accumulent. Dimanche, l’équipe de soir va devoir travailler, le jour de la fête des Mères ! »

Jean-Marie Bertho (CFE-CGS) affiche une réelle satisfaction, avec une nuance. « Cette bonne santé de l’usine est le fruit des efforts consentis par les salariés. Or, l’accord de modération salariale signé en 2016 prévoyait que l’on se remette autour de la table pour renégocier le gel des salaires en cas de retour à bonne fortune. C’est ce que l’on attend de la direction. »


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