Le Groupe PSA a annoncé, hier, un investissement de 220 millions de dollars dans son usine brésilienne de Porto Real en vue de la moderniser pour qu'elle accueille la nouvelle plateforme CMP.
A cet effet, l'usine sera fermée à compter de début Novembre jusqu'à Janvier 2020 pour l'installation, notamment, de 30 nouveaux robots en complément des 245 existants. La modernisation des installations permettra également de produire, sur la même chaîne, des véhicules sur la plateforme CMP et d'autres sur l'ancienne plateforme PF1 qu'utilise le Citroën C4 Cactus.
Porto Real se destine-t-elle à Citroën ?
Alors que les nouvelles Peugeot 208 et 2008 sont annoncées pour une fabrication en Argentine dans l'usine d'El Palomar, il se pourrait que l'usine de Porto Real se destine à la fabrication de modèles Citroën. En effet, les seuls véhicules qui seront construits au Brésil sont basés sur CMP et PF1, et il serait illogique que les 208 et 2008 soient fabriqués au Brésil et en Argentine, donc il se peut que l'usine de Porto Real puisse accueillir l'ensemble des trois nouveaux produits que Citroën prépare pour l'Inde et l'Amérique Latine et que la marque regroupe sous l'appellation C-Cubed.
Citroën ayant déjà annoncé le lancement d'un nouveau produit dans la région chaque année, les futurs véhicules de Porto Real devraient donc être frappés du double chevron. La marque a notamment besoin d'une nouvelle C3 qui viendra remplacer l'antique deuxième génération encore vendue au Brésil et qui souffre face à des concurrentes nettement plus modernes.
Une nouvelle compacte, en remplacement de la C4 Lounge, pourrait également voir le jour. Cette voiture, positionnée plus haut de gamme, viendrait en concurrence avec les Chevrolet Onix Plus, Hyundai HB20S, VW Virtus, Fiat Cronos ou encore la future Nissan Versa.
En attendant, Citroën lancera le SUV C5 Aircross dés Mars 2020 en Amérique Latine. Il devrait permettre à la marque de continuer à croître après le très bon accueil reçu par le C4 Cactus qui permet à Citroën de voir ses ventes augmenter de près de 50% sur les neuf premiers mois de 2019.