Objectifs de CO2 post 2020 : L'inquiétude de Carlos Tavares
- Jérémy

- 5 juin 2018
- 2 min de lecture

Un mois avant le vote du Parlement européen sur les objectifs d’émissions de CO2 post-2020, Carlos Tavares, patron de l’Acea, appelle l’Europe à des cibles raisonnables au regard des faibles ventes de véhicules électriques.
Les futurs objectifs d’émissions de CO2 post-2020 fixés par l’Europe ne sont même pas encore établis, mais font déjà trembler l’univers automobile. Un mois avant le vote du Parlement européen sur ces futures cibles et quelques semaines avant la réunion des différents ministres européens de l’Environnement, Carlos Tavaress’empare du sujet. L’occasion pour le patron de l’Acea de rappeler ce qu’il avait déjà mis en lumière lors de sa consécration à la soirée de l’Homme de l’Année, organisée par le Journal de l’Automobile.
S’il admet que la décarbonisation de l’automobile s’impose comme l’un des plus grands défis de cette industrie, il s’inquiète en revanche des futurs objectifs imposés par l’Europe pour la période post-2020. Et ce, en rappelant que leur atteinte reste très largement conditionnée aux ventes de modèles électrifiés…qui peinent encore aujourd’hui à trouver preneur, en raison, notamment, de leur coût.
Ventes d’électriques : passer de 1 % à 30 % du marché
Avec quelques chiffres à la clé : selon les dernières données de l’Acea, 85 % des véhicules électriques et hybrides rechargeables sont vendus dans six pays d’Europe, ceux au PIB par habitant élevé. Inversement, les marchés où le PIB par habitant est inférieur à 18 000 euros, comme ceux d’Europe central ou de l’Est, la part de marché de ces véhicules tend vers 0.
"Il s’agit d’un sérieux problème, sachant que la Commission européenne envisage de fixer, à l’échelle de l’Union européenne, des critères de référence pour les ventes de véhicules, soit 15 % d’ici 2025 et 30 % à l’horizon 3030. Il existe clairement un fossé en Europe entre les ventes actuelles de véhicules électriques et les indices de références de la Commission. Selon cette proposition, il faudrait passer de moins de 1 % des ventes aujourd’hui à 30 % en moins de douze ans", souligne Carlos Tavares.
L’épineux problème de la recharge rappelé
Mais l’accessibilité des véhicules électriques n’est pas le seul écueil, selon Carlos Tavares, qui souligne aussi le manque de réseau de recharge. Les données de l’Acea montrent que 76 % des 100 000 points de recharge disponibles sont concentrés dans quatre pays (Pays-Bas, Allemagne, France, Royaume-Uni), alors qu’à l’inverse, un pays tel que la Roumanie, environ six fois plus grand que les Pays-Bas, ne compte que 144 points de recharge.
"Nous regrettons que la proposition de la Commission pour les objectifs de CO2 post-2020 ne tienne pas en compte la disponibilité de l’infrastructure, car ces deux éléments vont de pair", a détaillé Carlos Tavares. Ce dernier a, de fait, demandé que la législation intègre une évaluation à mi-parcours des objectifs CO2, de la disponibilité des infrastructures et de la maturité du marché électrique.
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Et soyez sûr que le kilowatt de recharge sera facturé comme par hasard à un tarif supérieur à celui de l´equivalent pétrole c.a.d que pour parcourir la même distance le VE fera débourser plus d’argent qu’aujourd’hui.
J’entend déjà les violons : «Pour la survie de la planète... Pour la santé de nos enfants etc... etc ... »
Quand on voit le fiasco d’autolib ... 240 millions de perte accumulées en 7 ans !
Sans compter que la vaste majorité des citadins, moi inclus, habitent en appartement. On recharge où ? On tire une rallonge du balcon au quinzième étage et on se gare en double file juste dessous?
Et on ne mentionnera pas non plus la production de l'électricité en premier lieu. C'est tellement absurde qu'on puisse forcer les constructeurs européens à se tirer une balle dans le pied !
Comme la bonne santé de nos concitoyens tient à cœur nos édiles, comment se fait il que personne ou caïman ne se penche sur l’abominable pollution maritime des super transporteurs de containers ?
Cette dernière ne reste pas cantonnée au dessus des routes maritimes ? mais se dilue dans l'atmosphère et en augmente insidieusement la concentration ?
Puisque l'objectif est d'assainir l’atmosphère des grandes villes, comment va t on s'y prendre pour installer le nombre de point de recharge ?
il n' y a pas un petit malin qui à penser à faire le calcul ? 30% de VE en plus représente combien de points de recharge en plus ? On va nous pondre des chiffres abscons en moyenne pondérée…
On ne va pas refaire le débat sur oui ou non de l'électrique...
Mais pour le fun, j'ai récemment lu un article sur le figaro, qui indiquai que l'opération autolib de boloré avec la ville de Paris... et d'autres avait dégagé un déficit total depuis sont lancement de tout prés de 300 millions d'euros....
boloré avait assuré ce risque pour 60 millions.... le reste sera à la charge des communes... au prorata du nombre de stations installées... Paris étant évidemment le grand gagnant...
Evidemment la presse bobo oublie ce genre de petits détails....car ce genre de système, typique choix boboïsant se retrouve comme toujours à la charge des citoyens... y compris ceux qui n'y auront jamais recours...
Cela prouve aussi…