[Les sportives Citroën] Citroën ZX Volcane : la sportive discrète qui méritait le nom de GTI
- Jérémy
- 20 août
- 4 min de lecture

Dans cette série dédiée aux sportives qui ont marqué l’histoire de Citroën, il est des modèles emblématiques et d’autres, plus secrets, qui méritent tout autant notre attention. Après avoir célébré les icônes, voici aujourd’hui une voiture qui incarne parfaitement la philosophie de la sportive discrète : la Citroën ZX Volcane. Lancée au début des années 90, cette compacte cachait sous une robe sage un tempérament de feu. Loin de l’exubérance de certaines de ses concurrentes, elle répondait à sa mission avec une efficacité redoutable et un équilibre qui a fait la renommée du savoir-faire de la marque aux chevrons. Retour sur une youngtimer attachante qui, sans faire de vagues, offrait de véritables performances.
La naissance d’une sportive discrète mais efficace
Au début des années 1990, Citroën aborde une nouvelle ère. La marque, désireuse de rationaliser sa gamme et de proposer un modèle capable de rivaliser avec les références du segment C, comme la Peugeot 309 ou la Volkswagen Golf, lance la ZX en 1991. Le style, volontairement consensuel et moins clivant que celui de ses aînées les BX et CX, avait pour but de plaire au plus grand nombre. Mais Citroën n’oublie pas pour autant les amateurs de conduite dynamique. Dès le lancement, la gamme est coiffée par une version aux ambitions sportives : la Volcane. Le nom, évocateur de puissance et d’énergie, promettait beaucoup. Sous le capot, on retrouvait une vieille connaissance, le moteur 1,9 litre à injection de 130 chevaux, directement hérité des Peugeot 205 et 309 GTI. Une mécanique éprouvée, réputée pour sa souplesse et son caractère rageur dans les tours, qui propulsait la ZX Volcane à 205 km/h et lui permettait d’abattre le 0 à 100 km/h en 9 secondes. Disponible en 3 et 5 portes, elle offrait une polyvalence rare pour une voiture de ce calibre. Esthétiquement, la Volcane se distinguait par des détails subtils : des jantes en alliage spécifiques, un discret liseré rouge parcourant les pare-chocs et les baguettes latérales, des logos “Volcane” et des sièges baquets offrant un excellent maintien. Loin de l’exubérance d’une Golf GTI ou de la sportivité affirmée d’une 309 GTI, la ZX jouait la carte de la sobriété. C’était une GTI en costume, capable de se fondre dans la circulation la semaine et de dévoiler un tout autre visage sur les routes sinueuses le week-end. Son véritable atout se cachait dans son châssis, doté du fameux essieu arrière autodirectionnel, une innovation qui lui conférait une agilité et une tenue de route exceptionnelles pour l’époque, corrigeant le caractère parfois joueur du train arrière de sa cousine sochalienne.
Une carrière dans l’ombre de l’acronyme GTI
Malgré ses qualités indéniables, la ZX Volcane n’a jamais atteint la notoriété de ses rivales directes. Pourquoi une telle discrétion ? Le nom “Volcane”, bien qu'intéressant sur le plan marketing, n’avait pas la résonance mythique de l’acronyme “GTI”, devenu un véritable label pour les petites sportives. Le public, habitué à des codes bien établis, a peut-être eu du mal à identifier la ZX comme une pure sportive. Sa ligne jugée trop sage par certains n’a pas non plus aidé à forger une image forte, à une époque où le tuning et l’apparence prenaient de plus en plus d’importance. La carrière de la Volcane a également connu des évolutions qui ont légèrement dilué son caractère initial. En juillet 1992, l’arrivée des normes de dépollution Euro I contraint Citroën à adopter un catalyseur. Le bloc 1.9L cède sa place à un 2.0L de 123 chevaux. Si la puissance brute diminuait, le couple à bas régime progressait, rendant la voiture plus souple mais moins explosive. Cette version, également disponible avec une boîte automatique, confirmait l’orientation “Grand Tourisme” plutôt que “Sport” pur et dur. Citroën a même décliné l’appellation Volcane sur une version Turbo Diesel de 92 chevaux, une hérésie pour les puristes mais un choix commercialement pertinent. La véritable héritière spirituelle arrivera avec la ZX 16v. Dotée d’un moteur 2.0L à 16 soupapes développant d’abord 155, puis 150 chevaux, elle affichait des performances plus radicales. Fin 1996, une ultime évolution portera sa puissance à 167 chevaux, la plaçant au niveau de la redoutable Peugeot 306 S16. Cette version 16v, plus rare et plus chère, a quelque peu éclipsé la Volcane dans la mémoire collective des amateurs de sportives.
En conclusion, si la Citroën ZX Volcane reste moins célèbre que les mythiques BX GTi ou que sa descendante, la Xsara VTS, elle n’en demeure pas moins une proposition automobile brillante. Elle représentait une synthèse remarquable entre confort, polyvalence et performances, fidèle à la tradition Citroën. Son châssis exceptionnel et son moteur volontaire en faisaient une véritable machine à plaisir, une authentique GTI camouflée sous une carrosserie de berline compacte bien élevée. Son nom, finalement, était peut-être son seul défaut : trop poétique pour un monde de sigles et d’acronymes. Quoi qu’il en soit, la ZX Volcane était bien plus qu’une simple finition ; c’était une version vitaminée et homogène, qui offrait des sensations de conduite comparables, voire supérieures, à celles de nombreuses concurrentes plus ostentatoires. Une youngtimer à redécouvrir d’urgence.

De mon souvenir car j'ai failli en acheter une ...cette Volvane etait quand meme bien decevante pour une Citroen. La chassis etait inutilement durci et le fameux train Ar encore plus traitre . Eh oui contrairement a ce que le marketing a fait croire ..ce train arriere autodirectionnel etait assez genant au final car l'arriere certes tres mobile du coup piegait plus qu'il n'aidait les conducteurs normaux pas habitués a conduire une traction qui tournait comme une propulsion. La 306 qui reprenait le meme systeme etait plus tolerante et du coup plus efficace et agreable pour les peknos moyen comme moi qui n'etaient pas pilotes ! PAr contre la ZX affichait une belle qualite globale pour l'epoque et surtout gr…
J'en ai possédé une, non catalysée, de couleur rouge. C'était une excellente voiture, agréable à mener, son train arrière autodirectionnel prenait ici tout son sens, tant la voiture était redoutable sur les routes en lacets de l'arrière-pays Niçois. Moteur plein comme sur la 205 GTI 1.9 que j'ai aussi possédée, rageur dans les tours, mais à l'injection mieux calibrée, supprimant les quelques hoquets de la Peugeot lors des relances à bas régime. Quant à la Turbo D, c'était loin d'être une hérésie à cette époque où le diesel était roi. Ses performances "clouait le bec" à une Renault 21 Turbo D ou à la Golf correspondante. Cette ZX s'est au contrairement fait un nom par rapport à ses performances étonnantes,…
C etait une bonne voiture simple et sans eclats.la volcane etait tout de meme agreble a regarder.ligne equilibre.je me rappel de la premiere que j ai appercu.une rouge 1.9 dans la ville de gray
La ZX n’a pas été une Citroën tres marquante, discrète et manquant un peu d’audace elle reste cependant une bonne voiture
Les ZX rallye raid auraient pu inspirer Citroën pour une version plus desirable a l’instar des Visa GTI