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Les constructeurs demandent une aide d'État pour les bornes de recharge pour véhicules électriques



Le financement des bornes de recharge est aujourd'hui assumé en grande partie par les constructeurs.

C'est le nouveau mantra des constructeurs, en tout cas de Carlos Tavares, patron de PSA et président de l'ACEA (Association des constructeurs automobiles européens) : les Etats doivent davantage financer les infrastructures de recharge des véhicules électriques. « Ils ont la responsabilité de s'engager sur une densité minimale des réseaux », a-t-il insisté lors du salon de Genève il y a un mois.

Il n'y a guère de doute sur ce point : les clients ne se convertiront à l'électrique que s'ils sont sûrs d'avoir accès à une infrastructure de recharge. « Or jusqu'à présent, ce sont les constructeurs qui ont financé la plus grosse partie des bornes installées dans l'Hexagone », estime Marie Castelli, secrétaire générale de l'Avere (Association nationale pour le développement de la mobilité électrique). Réseau de superchargeurs

Renault propose ainsi de prendre à sa charge l'installation des prises aux domiciles individuels des clients de la Zoe « dans 80 % des cas », indique Eric Feunteun, directeur du programme électrique du losange. Tesla a de même financé un réseau de superchargeurs de 400 stations en Europe, dont 62 en France (comprenant 500 points de recharge), ainsi que 500 autres bornes moins rapides dites « à destination », dans des hôtels ou lieux de loisirs (accessibles aux seuls propriétaires de Tesla). « Nissan a aussi offert un certain nombre de bornes, à des grandes surfaces par exemple », indique Marie Castelli. Les constructeurs allemands BMW, Mercedes et Volkswagen ont de leur côté constitué une coentreprise avec Ford, baptisée Ionity , pour déployer un réseau super-rapide de 400 bornes en Europe d'ici à 2020.

Les fonds publics ne sont pas totalement absents. Les collectivités locales françaises ont ainsi bénéficié d'une enveloppe de l'Ademe de 60 millions d'euros, aujourd'hui épuisée. « Le programme Advenir a pris le relais », indique Marie Castelli. Financé par les Certificats d'économies d'énergie (CEE) de quatre entreprises (EDF, Leclerc, Les Mousquetaires et Bolloré), ce programme qui a démarré au début de l'année dispose de 20 millions d'euros pour financer jusqu'à 40 % du coût de l'installation, sous conditions. Enfin, les particuliers peuvent bénéficier du crédit d'impôt transition énergétique, de 30 %, sur l'achat du matériel.

Fonds européens

Les grands programmes, en cours ou en projet, ont aussi pu bénéficier de fonds européens. Le projet Corri-Door, qui a représenté un investissement de 10 millions d'euros pour ses 200 bornes de recharge rapide, a bénéficié de 5 millions de la Commission européenne, aux côtés des fonds investis par EDF (via sa filiale Sodetrel) et des constructeurs (Renault, Nissan, VW). Mais c'est bien Total qui financera les 300 bornes rapides qu'il compte déployer en Europe dans les années à venir.

En France, les pouvoirs publics (Ademe, DGE, DGEC) ont commandité une étude au cabinet Coda Strategies, afin d'évaluer les besoins à venir et d'étudier d'éventuels financements publics.

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