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Comparatif SUV : Le Citroën C3 Aircross affronte le VW T-Cross


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Dernier arrivé sur le marché très dense des SUV urbains, le Volkswagen T-Cross défie aujourd’hui la pépite du groupe PSA : le Citroën C3 Aircross. Un duel serré sur l’île de beauté devra départager lequel des deux crossovers s’avère le plus attractif. Le Citroën C3 Aircross connaît un très bon début de carrière. En à peine deux ans d’existence il s’est hissé dans le top 10 des voitures les plus vendues en France et parmi les SUV urbains les plus prisés en Europe. Avec près d’une vingtaine de concurrents sur le marché, le gâteau rétrécit à vue d’œil et celui qui, jusqu’ici, s’est offert la plus grosse part, c’est le Renault Captur. Pourquoi ? Principalement parce qu’il a fait partie des premiers, dès 2014. Soit, tout l’inverse de la stratégie opérée par Volkswagen qui introduit tout juste son premier SUV urbain sur le marché alors que la courbe de croissance commence à donner des signes de faiblesse. Après 4,1% de croissance en 2015, 3,3% en 2016, 3% en 2017, 2018 se solde par 2,6% de hausse des ventes. Les spécialistes observent donc un tassement.

Volkswagen débarque donc en bon dernier avec l’avantage certain d’avoir étudié la concurrence et les besoins du marché. Mais n’est-ce pas trop tard ? Cette première confrontation avec l’une des stars du moment devrait pouvoir nous donner quelques éléments de réponse.

Techniquement le T-Cross reprend la plateforme de la dernière Polo réputée pour son espace à bord. Il est long de 4,11 m et se positionne parmi les plus compactes du marché. Le C3 Aircross, lui, partage ses dessous avec le Peugeot 2008 et revendique 4, 15 m sous la toise. De gabarit proche, les deux modèles n’ont en revanche rien de commun en matière de design. Le Volkswagen T-Cross reprend trait pour trait le faciès du T-Roc avec comme seule fantaisie l’apparition d’un bandeau de feu courant sur tout l'arrière. Sa silhouette ramassée est presque cubique, soit l’opposé d’un Citroën C3 Aircross tout en rondeur. C’est d’ailleurs ce look audacieux, très différent des autres productions automobiles, qui a contribué au succès de la gamme.

Le Français mise sur son côté décalé en proposant des coloris vifs et un très fort niveau de personnalisation. Ainsi, il est possible de mixer les teintes des éléments de carrosserie extérieure comme le toit, les rétroviseurs, les antibrouillards, etc. Volkswagen avait la même ambition afin de toucher un public jeune mais a finalement levé le pied au dernier moment. Ainsi le SUV allemand se contentera de coloris unis. Seuls deux packs « Black » et « Orange » mixent les coloris de jantes, des sièges et de la planche de bord. C’est peu face aux 90 combinaisons extérieures et 5 ambiances intérieures proposées au catalogue du C3 Aircross.



Aspects pratiques : un T-cross plus vaste Le SUV français s’illustre également par une habitabilité remarquable aux places arrière. Les occupants ont de la place à la tête comme aux jambes, rendue possible par une modularité poussée à travers la mise en tablette du siège passager avant et une banquette arrière coulissante. Sans oublier le volume du coffre qui oscille entre 410 à 520 litres, voire même 1 289 litres en rabattant les dossiers. Le Volkswagen T-Cross se rapproche de ce score avec un ratio de 385 à 455 litres en coulissant la banquette et jusqu'à 1 281 litres tout sièges rabattus. A la différence il parvient à dégager davantage de places aux jambes que le C3 Aircross. De plus, l’allemand offre de série sa banquette coulissante sur 14 cm quand le français impose de passer par la case option ou de sélectionner le niveau de finition haute « Shine ».

La mise en tablette du siège passager avant est aussi de mise à bord du T-Cross afin de charger des objets de grande longueur, la même qu’à bord du C3 Aircross : 2,40 m. Le SUV des chevrons via un plancher à double étage pourrait s’illustrer par le fait d’offrir une surface de chargement plane mais le T-Cross propose exactement la même chose. Les deux modèles se rendent donc coup pour coup en matière de prestations familiales.

A bord, les deux concurrents sont fidèles à leurs philosophies respectives. Dans le C3 Aircross, l’ambiance est plaisante et mise en valeur par une planche de bord bicolore aux formes rigolotes. Les sièges sont larges et moelleux et les rangements fourmillent. Par exemple, un logement pour smartphone est disponible au pied de la console, les bacs de portière sont larges et vastes, la boîte à gant est réfrigérée ou encore un « plumier » a été conçu face au passager avant. Le C3 Aircross coche toutes les bonnes cases pour rendre la vie facile et confortable.

Dans le Volkswagen T-Cross, l’atmosphère est austère mais les rangements sont aussi vastes et nombreux. L’allemand se démarque par la sophistication de son offre technologique. Ainsi il propose une instrumentation numérique, inexistante chez Citroën, un système multimédia bien plus moderne. Les coloris sont sombres et la seule possibilité de personnalisation, un habillage sur la planche de bord, renforce le côté toc. D’ailleurs, si les deux ont bien un point en commun, c’est la piètre qualité des plastiques. Le C3 Aircross et le T-Cross en sont envahis !

Classement aspects pratiques : 1) Volkswagen T-Cross 2) Citroën C3 Aircross


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Budget : un C3 Aircross pas si bon marché Dans l’esprit de nombre d’automobilistes, une comparaison de budget entre une Citroën et une Volkswagen tournera forcément à l’avantage de la première. C’est vrai dans la plupart des cas, il faut le reconnaître. Mais aujourd’hui, on se retrouve face à une surprise !

En effet, aux points, c’est le petit crossover allemand qui se révèle plus intéressant à l’usage. Pourtant, il commence mal, en étant plus cher à l’achat. Mais seuls 320 € séparent les deux adversaires, ce qui n’est pas un gros handicap. Pour le reste, il est soit au même niveau que le français, soit meilleur. Signalons toutefois que le C3 Aircross ne démérite sur aucun des critères. Seulement, le T-Cross consomme encore moins, ce qui permet de réaliser, pour 15 000 km parcourus par an, une économie d’environ 2 pleins sur l’année, soit 140 € au prix actuel du sans-plomb 95 e10. La tenue dans le temps de la cote du T-Cross s’annonce également comme meilleure, et sa fiabilité, équivalente à celle du français. Comme ce dernier ne peut se rattraper avec une garantie plus longue ou un moteur à chaîne de distribution (tous les deux ont des moteurs à courroie), il doit donc s’incliner dans cette confrontation budget. Un résultat intéressant, et un peu à contre-pied de ce que l’on aurait pensé naturellement.

Classement budget : 1) Volkswagen T-Cross 2) Citroën C3 Aircross


Classement équipement : le C3 Aircross devant Les tarifs des Citroën C3 Aircross Puretech 110 EAT Shine et Volkswagen T-Cross TSI 115 ch DSG Lounge sont extrêmement proches, à 23 750 € pour le premier et 24 070 € pour le second, mais l'allemand présente de nombreuses lacunes d'équipements par rapport au français qui nécessite d'aller se servir dans le catalogue des options pour parvenir à un pied d'égalité.

Il faudra ainsi cocher les cases de la climatisation automatique (450 €), des jantes de 17 pouces (520 €), des vitres arrière surteintées (220 €) et du pack City (700 €) comprenant les radars de stationnement avant et arrière, les rétroviseurs rabattables électriquement et les phares antibrouillards avec éclairage d'intersection. Ainsi équipé, le prix du Volkswagen passe ainsi à 25 960 € et le fait qu'il soit équipé de série du régulateur de vitesse adaptatif auquel le Citroën ne peut pas avoir droit ne permet pas de combler la différence : victoire du C3 Aircross sur le rapport prix/équipements.

Classement équipement : 1) Citroën C3 Aircross 2) Volkswagen T-Cross


Le bilan : Volkswagen a mis du temps à investir le segment des SUV urbains mais cette stratégie semble payer puisque le T-Cross remporte d'une courte tête sa première confrontation avec l'un des plus doués du marché. L'allemand s'avère être plus accueillant, technologiquement plus pointu et pas forcément plus cher.

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