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Comparatif citadines : La Citroën C1 affronte la Renault Twingo


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La Renault Twingo passe par la case restylage en cet été 2019 et elle enrichie ses possibilités de personnalisation, un peu à l'image de la Citroën C1. Ces deux voitures joyeuses et vivantes en ville ont des conceptions techniques entièrement différentes. Laquelle s'en sort le mieux ?

La Twingo mène de loin le segment des citadines en France. Son restylage la relance pour la seconde moitié de sa carrière avec une face avant et une poupe retouchées, plus de personnalisation, quelques détails pratiques et, surtout, de nouveaux moteurs issus de la gamme Dacia, un 3-cylindres atmosphérique de 75 ch en l’occurrence. Son architecture partagée avec la Smart Forfour la différencie toujours totalement de ses concurrentes, y compris des jumelles françaises de chez PSA : son moteur arrière et sa propulsion en font une offre unique.


Bien plus classique, la petite Citroën C1 (cousine technique des Peugeot 108 et Toyota Aygo) loge son moteur sous le capot avant, dans un gabarit nettement plus compact que la Twingo (3,47 m contre 3,61 m). Revue l’an dernier, elle a reçu une nouvelle évolution de son bloc 3-cylindres atmosphérique, toujours d’origine Toyota/Daihatsu, passant de 68 à 72 ch.

Ainsi nos deux françaises ont pour point commun de partager avec des marques tierces leurs bases techniques, leurs usines de production et leurs coûts de développement donc, une démarche logique dans un segment peu porteur et surtout, où il est très difficile pour les constructeurs de dégager des marges. Pourtant, dans la finition moyenne de leur gamme, ces deux rivales ne sont pas vendues à des tarifs très agressifs : les versions choisies ici flirtent presque avec la barre des 15 000 euros dès que l’on y ajoute des options.

Pour ce comparatif, nous choisissons deux versions de milieu de gamme à tarifs d’accès très proches : Twingo Zen à 13 500 € (photo) et C1 Feel à 13 350 € (version photographiée en série Urban Ride). En regardant de près, leurs dotations en équipements diffèrent de manière subtile. La Citroën est vendue 150 € de moins, mais il faudra d’emblée ajouter 250 € pour bénéficier d’une indispensable radio avec connexion Bluetooth pour pouvoir prendre un appel téléphonique en toute légalité. Un équipement prévu de série sur la Twingo, où il faudra passer par la case options pour bénéficier d’un siège réglable en hauteur, si besoin. La Twingo est aussi la seule à pouvoir proposer un régulateur de vitesse. Mais au-delà de ces équipements spécifiques, déterminants pour certains, les deux françaises diffèrent par leur gabarit, plus compact pour la C1 qui trouvera plus facilement à se garer en centre-ville.

En ville : Pas besoin de débrayer pour ébrouer nos deux moteurs trois cylindres, bénéficiant tous deux de l’agrément de cette architecture parfaitement adaptée pour ces blocs 1.0 sans turbo. Résultat, une sonorité sympathique dans les montées dans les tours, indispensables pour aller chercher la puissance. Tous deux discrets au ralenti, ils sont ronds et souples en ville, avec un avantage pour le bloc de la C1, un peu plus doux à l’usage dans les bouchons.

Forte de son nouveau moteur SCe en version 75 ch accompagné d’une nouvelle transmission, la Twingo a pour sa part gagné en dynamisme et en agrément depuis son restylage. On retrouve à son volant une position de conduite moyenne à cause du plancher haut et une direction réglable en hauteur seulement (la C1 n’offre pas plus). Son diamètre de braquage magique (seulement 8,75 m, merci à la propulsion) lui donne une agilité et une faculté à se garer hors pair. Seul grief, la direction très démultipliée (presque quatre tours de volant de butée à butée) s’avère moins agréable que celle, plus directe, de la Citroën C1.

Plus légère (840 kg contre 914 kg), la C1 se montre très douce à l’usage, bien servie par une boîte au maniement rapide. Son moteur volontaire est bien calibré pour la ville, mais il montre ses limites sur voie rapide où il doit être cravaché en descendant un ou deux rapports pour rester dans les tours et maintenir la voiture aux vitesses légales. C’est peut-être pour cela qu’elle ne bénéficie que d’un limiteur de vitesse et pas d’un régulateur, dommage. Un équipement disponible en option sur la Twingo, plus à l’aise sur autoroute. Enfin, côté confort, la C1 soigne un peu plus ses occupants que la Twingo, grâce à un excellent amortissement (il a été revu l’an passé) même sur de gros ralentisseurs et des routes pavées, tandis que le moelleux supérieur de ses sièges complète le tableau.

A l'intérieur La présentation de la Twingo restylée paraît autrement plus moderne que celle de la C1 qui trahit son âge. Quelques détails manquant à sa rivale agrémentent aussi la citadine de Renault, comme la condamnation des portes automatique en roulant et son bouton dédié, ou encore l’allumage automatique des feux.


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Côté info-divertissement, la tendance s’inverse en faveur de la Citroën : la C1 bénéficie en option (mais au prix fort : 910 € !) d’une camera de recul et d’un système Mirror Screen bien pensé, qui rappelle à quel point Apple CarPlay et Android Auto sont pratiques, offrant l’usage sur l’écran de bord des meilleurs systèmes de navigation avec Maps ou Waze. Quant à la Twingo, il n’y a pas le choix : en version Zen, seul le système permettant de positionner un smartphone sur un support intégré est proposé. Une solution correcte à l’usage, mais ne pouvant pas rivaliser avec la lisibilité d’un écran de 7 pouces. Pour accéder au nouveau système avec écran intégré signé Bosch, il faudra passer à la version supérieure…


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Nos deux citadines sont homologuées en quatre places uniquement, ce qui est raisonnable au vu de l’espace dévolu aux places arrière, même si cela pourra se révéler handicapant pour emmener les amis des enfants pour de petits trajets par exemple. Plus longue, la Twingo offre un peu plus d’espace aux jambes, mais son architecture sandwich rehausse son plancher, ce qui nuit au confort des passagers, plus mal installés avec les jambes en hauteur. Plus étriquée, la C1 offre pourtant une position plus confortable à ses passagers arrière.

Le coffre de la Twingo, avec 174 l, reste plus modeste (196 l dans la Citroën) et pâtit de son « chauffage » intégré, avec le moteur situé sous son plancher. Avantage exclusif, elle bénéficie du siège avant rabattable en option qui peut s’avérer bien utile. Elle cache aussi sous sa banquette arrière un grand espace de rangement, mais qui n’est pas des plus faciles d’accès. Le hayon de la Twingo est plus pratique à ouvrir avec sa nouvelle poignée à commande à micro contact (bouton à l’ancienne sur la C1) et sa poignée intérieure pour le refermer. Il s’agit de hayons en verre sans montant sans les deux cas, symptôme d’économies typiques à ce niveau de gamme, tout comme les vitres arrière à compas.


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Bilan du match

Même si son moteur se montre un peu plus sobre pour des performances équivalentes, même si son confort de suspension est un peu meilleur, la C1 reste légèrement en retrait d’une Twingo à la fois plus moderne dans sa présentation, plus homogène et bénéficiant d’une maniabilité unique. Voilà qui lui permet de prendre un léger avantage face à une C1 qui se défend encore très bien dans son segment qui pourra faire la différence avec des offres commerciales alléchantes.


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