Citroën s'est lancé un grand défi en s'implantant en Inde alors même que beaucoup de constructeurs n'ont pu réellement percer et que d'autres jettent l'éponge à l'image de Ford dernièrement. Mais la marque, qui fabrique sur place le C5 Aircross ainsi que les futures voitures du programme C-cubed, compte rentabiliser son investissement en Inde grâce aux exportations.
En effet, grâce à une co-entreprise avec CK Birla, Citroën dispose en Inde de deux usines dont une destinée à la fabrication de moteurs et boîtes de vitesses et qui dispose d'une capacité de production de 200 000 unités par an. Grâce à ces capacités de production élevées, Citroën compte bénéficier de tarifs compétitifs. Ainsi, lors d'une interview, Vincent Cobée a indiqué que « L'Inde est une base d'exportation très compétente et attrayante. Nous l'avons démontré au sein de Stellantis en exportant à la fois des composants de groupe motopropulseur et des assemblages de groupes motopropulseurs complets, et nous continuerons de le faire à l'avenir car l'Inde a une compétitivité mondiale en termes de coût et de qualité"
C'est aussi grâce à ces exportations que la marque compte être compétitive en Inde et rentabiliser ces investissements. Pour Vincent Cobée, "les exportations vont soutenir notre projet en Inde en garantissant les bons volumes et le bon chiffre d'affaires dès le départ, et en veillant également à ce que nos produits soient compétitifs dès le départ"
Et Citroën ne compte pas exporter que des moteurs mais la marque envisage que son usine d'assemblage de voitures en Inde soit l'usine d'assemblage pour toutes les voitures à conduite à droite qui seront vendues sur la côte orientale de l'Afrique et les pays du sous-continent indien, notamment le Népal et le Bhoutan.
On le voit, avec son implantation en Inde, Citroën n'entend pas s'implanter qu'en Inde mais développer sa présence sur la région complète et jusqu'aux pays africains. La marque est engagée dans une internationalisation cruciale pour elle, bien trop dépendante de l'Europe, et semble avoir eu les moyens d'avoir un projet cohérent pour développer sa présence avec des produits attractifs.
Des Citroen fabriquées en Chine, d'autres en Inde, bientôt plus rien ne sera fabriqué en France.
J'ai souvent suggéré que faute de ventes suffisantes en Chine, Stellantis pourrait s'en servir de base stratégique, pour exporter vers les pays asiatiques, et une partie de la Russie.
je comprend bien la démarche mais sachant que le transport est souvent l'un des points les plus générateur de CO² peut on dire que cette demarche est ecologique?