[Analyse] Bilan juin 2025 - Principaux marchés EUROPE
- Jérémy
- 18 juil.
- 2 min de lecture
Les chiffres de ventes pour les principaux marchés automobiles européens sont parus pour le mois de juin 2025, l'occasion de faire une première analyse du comportement du marchés mais également des différentes marques de Stellantis dans la mesure où les sept pays étudiés ici représentent environ 80% du total européen, cela permet donc de faire une première analyse assez fidèle des performances commerciales de ce mois de juin.
Après un mois de mai où le marché européen s'est légèrement redressé avec une progression de 1.6%, le mois de juin voit le marché repartir à la baisse avec une perte assez franche supérieure à 6% et qui montre combien le marché européen est difficile. Dans les faits, à l'exception de l'Espagne, du Portugal et du Royaume-Uni, tous les marchés sont en baisse assez sensible notamment en Italie où le recul est de 17.44% ou encore en Belgique de 16.38%.
Alors que le mois de mai avait été réussi pour Citroën en France, le résultat de juin est tout autre avec une baisse de plus de 9% qui n'est rien comparé aux autres baisses connues dans les autres marchés et qui entrainent un recul massif de Citroën pour ce mois de juin de 22.63% et difficilement explicable maintenant que le C3 Aircross est disponible à la livraison. De façon globale, toutes les marques de Stellantis sont en baisse, modérée pour DS et Opel et forte pour Citroën et Fiat tandis que Peugeot la joue en solitaire et connaît une nouvelle hausse de ses ventes.
Le rapport pays/marque indique le poids que pèse le marché national pour les marques et donc leur force sur les marchés extérieurs où la compétition est forcément plus rude. Avec près de 39% de ses ventes effectuées en France, on voit que Citroën est moins dépendante que Peugeot ou DS de la France mais qu'elle y est également moins forte. On remarque aussi que la situation pour Opel et Fiat est délicate puisque les deux marques réalisent entre 65 et 75% de leurs ventes sur deux marchés essentiellement.
En conclusion, le premier semestre de 2025 se termine mal pour le marché automobile européen soulignant les difficultés que rencontrent les constructeurs avec un marché toujours bien loin de son niveau d'avant-Covid, seul marché au monde à ne pas avoir retrouvé son niveau. Pour Citroën, ce premier semestre se termine comme il a commencé, dans la difficulté, avec une nouvelles baisse massive qui pose question.
Pour info, voici les chiffres de ventes totaux pour les marchés étudiés dans cet article :
Quelle claque alors qu'il existe de nouveaux produits ! Ou sont les jours heureux annoncés?
Citroën devient une marque de collectionneur pour son ADN et l'aura de ses modèles passés. Même les youngtimers que l'on appelaient les PeuTroën offrent plus de charisme que la déclinaison Opel, Fiat des produits Stellantis. On refuse toujours à cette marque un produit fort alors que les R5 et future R4, Fiat 500 permettent de puiser dans les racines de leurs marques.
Grandeur et décadence, Merci Tavares et ses héritiers qui gère une rentabilité au profit des actionnaires. Les clients perdus ne reviendront pas, j'en fait partie et en tout cas pas avec cette gamme. Demain je m'offre une bouffée d'air au Citromuseum de Castellane,…
Tout à fait d'accord avec l'analyse de Patrice SMART ; cette marque a été trop malmenée et déclassée par le marketing depuis plus de 10 ans et a perdu tous ses client historiques et fidèles, notamment pendant la période JACKSON/TAVARES avec les erreurs suivantes : Non remplacement des voitures arrêtées ou beaucoup plus tard et souvent avec un déclassement : Exemple C4 par C4 CACTUS, arrêt de la C5 berline, break et diesel, remplacée beaucoup trop tard par une C5 X sans diesel, arrêt du grand C4 SPACE TOURER (très bon véhicule apprécié d'une clientèle fidèle et familiale)...
Aujourd'hui, plus d'originalité esthétique, plus d'originalité technologique (flambeau repris de belle manière par Renault) plus de diesel (les gros rouleurs vont voir…
Un recul "difficilement explicable" ??? Ah oui, vraiment ?!!
Une gamme décapitée pour ne pas dire "dépouillée" de son aura, de son histoire...
Une marque empêtrée dans les scandales que l'on connaît et jetée en pâture comme un bouc émissaire...
Une firme EMPÊCHEE de livrer les commandes en temps et en heure, parce que face aux erreurs stratégiques industrielles, les priorités sont à l'évidence données à d'autres...
Dernière carte de la marque : un fond de clientèle attachée - pour combien de temps encore ? - au nom de Citroën, en mémoire de son glorieux passé (qu'on essaie pourtant de réécrire)...
Je suis triste et en colère contre Stellantis et le sort réservé aux Chevrons... En colère, mais certainement pas…
Citroën, c’est une marque centenaire riche d’une des plus belles histoires automobiles. Le choix désastreux du PDG mercenaire de décapiter la marque de son prestige et de renier son ADN se voit à chaque publication des ventes. Le choix de ne faire que des SUV ne convainc pas les clients, et les concessionnaires multi-marques semblent faites pour diriger les clients vers Peugeot… j’attends avec impatience la première déclaration du nouveau DG, mais j’ai peur d’entendre les mêmes inepties « Citroën est une marque populaire qui n’a pas peur d’être en concurrence avec Dacia » 🙄
C'est désespérant, cette erreur stratégique de la marque en mettant fin aux Berlines citadines.
Tenter de bousculer ce segment, en ne proposant que des SUV, contrairement à la concurrence, semble être une erreur stratégique majeure. Si ce choix est compréhensible pour un modèle comme le C3 Aircross, conçu dès l'origine comme un SUV, il l'est beaucoup moins pour la C3, anciennement la berline emblématique.
Le plus frappant est de constater que Fiat, ayant fait un choix similaire en se concentrant sur les SUV et en délaissant ses modèles citadins traditionnels, semble également disparaître des radars. Chaque mois qui passe ne fait que confirmer cette analyse : il s'agit d'une grossière erreur marketing. Le marché des citadines ne peut être ignoré,…