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Marché Français : Le Diesel baisse et l'électrique...aussi



L’évolution du mix motorisation sur le marché français (VP) continue de déjouer tous les pronostics : l’électrique ne prend pas et la baisse du Diesel est encore plus rapide que l’an dernier.

Sur le premier trimestre, le recul des ventes de motorisations Diesel se poursuit à une vitesse encore plus rapide que les 5 années précédentes : leur part est tombée à 40% (40,59% exactement) soit 7 points de moins que sur la même période de l’année précédente (47,39% sur le premier trimestre 2017). Il faut remonter 20 ans en arrière pour trouver un niveau aussi bas de la part des motorisations Diesel (40,18% en 1998) sur le marché français. La baisse est continue depuis 2012 (où le Diesel représentait 73% des immatriculations) et s'est faite grosso modo à un rythme de 5 points de baisse par an (sauf 2013 avec -6 points). La pente pourrait bien s’accélérer en 2018 si la tendance du premier trimestre se confirme (et on ne voit pas bien ce qui pourrait la ralentir). La demande des clients est désormais largement majoritaire en véhicule essence, obligeant les constructeurs à adapter leur outil de production, sauf à perdre des parts de marché. Ainsi, pour la première fois depuis 2000, les véhicules essence représentent plus de la moitié des immatriculations, et même très largement avec 53% du total (et même un peu plus avec 53,41% exactement). L’an dernier essence et Diesel étaient à parité à 47% des immatriculations chacun.

L’électrique ne prend pas Alors que l’on n’a jamais autant parlé des véhicules électriques, que tous les constructeurs communiquent massivement sur leurs projets et que les gouvernements de plusieurs pays annoncent leur intention de bannir les moteurs thermiques (d’ici 2040 pour la France) leurs ventes ne décollent pas. Au premier trimestre 2018, les motorisations thermiques non électrifiées représentent toujours la même proportion qu’en 2017 (94% des immatriculations du premier trimestre). Ce ne sont donc ni les moteurs électriques ni même les hybrides (rechargeables ou non) qui compensent ces 6 points de parts de marché perdus par le Diesel et donc quasi intégralement transférés sur des véhicules essence. Les hybrides non rechargeables (et donc des moteurs essence) représentent près de 4% du marché au premier trimestre 2018, les hybrides rechargeables sont encore à moins de 1% (0,64%) et les véhicules électriques sont à peine au-dessus de 1% (1,31%) comme l’an dernier. Sur le premier trimestre, le top 5 des ventes de véhicules essence sont les 208, Clio, C3, Sandero et 2008, tandis que la top 5 des véhicules Diesel sont les 3008, Clio, Duster, 308 et Scénic. Côté véhicule électrique, le marché reste dominé par la Zoé (55% du segment devant la Nissan Leaf et la Kia Soul) mais ses volumes sont en baisse 4 033 immatriculations (-22,3%). Une évolution qui est assez paradoxale et démontre que la demande n’est toujours pas spontanée sur ce segment. Il a fallu un léger recul de l’aide de l’Etat désormais à 8 500€ maximum au lieu de 10 000€ (avec une prime à la conversion à 2 500€ au lieu de 4 000€) et la modification de l’âge des véhicules anciens éligibles à cette prime (passé de plus de 12 ans à plus de 17 ans pour un Diesel ou plus de 21 ans pour un essence) pour mettre un coup d’arrêt à la croissance de ce segment. Le moins que l'on puisse dire est que pour le moment, le comportement des clients n’est pas vraiment en phase avec les déclarations des pouvoirs publics.


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