Annoncé le 6 mai dernier à la veille du déconfinement en France, le Groupe PSA a décidé de faire du télétravail la norme et du travail en bureau, l'exception, soit l'exact contraire de ce qui se passait auparavant.
Devant des difficultés plus fortes qu'attendues, le Groupe PSA va d'abord tester le télétravail en site réel notamment sur le site de Poissy, là où une partie des équipes iront après la fermeture de l'ancien siège de Rueil Malmaison. C'est au total 18 000 collaborateurs en France qui sont concernés par cette première phase de tests qui va durer deux mois à compter de Septembre. Concrètement, les salariés concernés dans le tertiaire, les fonctions support ou encore l’ingénierie passeront en moyenne 70% de leur temps de travail à domicile et 30% au bureau soit une journée et demie maximum par semaine sur site.
Au total, ce sont 40 000 personnes, sur les 200 000 que le Groupe emploie, qui vont faire ces premiers tests grandeur nature sur huit sites :
Poissy hors usine de production,
Vélizy où se trouve la Recherche et le Développement
Sochaux
Carrière sous Poissy
Sao Paulo au Brésil
Moscou en Russie
Coventry en Grande Bretagne
Casablanca au Maroc
Ces tests ont pour but d'observer le télétravail dans les différents sites qui regroupent différentes catégories de salariés afin de faire des ajustements tant en termes d'outils techniques et d'organisation du travail au quotidien.
Le développement de cette nouvelle organisation se superpose actuellement avec le maintien d’un certain nombre de règles pour protéger les salariés dans le cadre de la crise sanitaire. "Nous sommes toujours dans une période de risques sanitaires et le télétravail est aussi une solution pour assurer la distanciation sociale", rappelle un porte-parole du groupe.
Plusieurs phases vont donc se succéder. Après la phase actuelle de "retour progressif sur site pour ceux qui en ont besoin, dans le respect des règles sanitaires", est donc prévue cette "seconde phase en septembre et en octobre d'implémentation mondiale, avec des spécificités et dans une logique d'ajustements", a déclaré jeudi à l'AFP Xavier Chéreau, directeur des ressources humaines du groupe. Une troisième phase pourrait alors suivre en fin d’année, avec une généralisation d’année.
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