- Chiffre d’affaires du Groupe PSA à 18 Md€ en légère baisse de 1,1% ;
- Chiffre d’affaires de la division Automobile à 14,2 Md€, soit -1,8% :Mix produit robuste et effet prix positif ;
- Croissance continue de la part de marché en Europe : +0,3 pt et hausse des ventes de 1,6% ;
- Impact négatif des taux de change notamment en Argentine et Turquie ;
- Ventes mondiales en baisse de 15,7% en particulier en raison de la suspension des opérations en Iran.
Le chiffre d’affaires du Groupe PSA au premier trimestre 2019 s’élève à 17 976 M€ contre 18 182 M€ au premier trimestre 2018.
Le chiffre d’affaires de la division Automobile s’établit à 14 157 M€ en baisse de 1,8% par rapport au premier trimestre 2018. L’impact positif du mix produit (+2,3%) et des prix (+1,3%) compensent partiellement la baisse des ventes à partenaires (-2,7%), l’effet négatif des taux de change (-0,8%), des volumes et du mix pays (-1,1%) ainsi que d’autres (-0,8%).
Avec un total de 886 000 véhicules vendus, les ventes mondiales du premier trimestre 2019 sont en hausse en Europe et en baisse hors d’Europe notamment en raison de la suspension des opérations en Iran et des JV chinoises.
Le stock total à fin mars 2019 est de 716 000 véhicules (y compris le stock détenu par le réseau indépendant et les importateurs), en augmentation de 32 000 véhicules par rapport à fin mars 2018.
Le chiffre d’affaires de Faurecia est en légère hausse à 4 325 M€.
Philippe de Rovira, Directeur Financier du Groupe PSA et membre du Comité exécutif, déclare: « Le Groupe PSA demeure exclusivement concentré sur l’exécution du plan stratégique Push to Pass pour atteindre un haut niveau de performance et être un leader de la transition énergétique. »
Perspectives de marché :
En 2019, le Groupe prévoit un marché automobile stable en Europe, en baisse de 2% en Amérique latine et de 3% en Chine et en hausse de 5% en Russie.
Objectif opérationnel :
Le Groupe PSA a fixé l’objectif suivant pour la période 2019-2021 (incluant Opel Vauxhall) :
une marge opérationnelle courante moyenne supérieure à 4,5% pour la Division automobile sur la période 2019-2021
Je suis d'accord avec toi @Benjamin. C'est pourquoi PSA accélère sur l'international et je sais, comme tu l'as indiqué précédemment, que ce sera long.
Mais, pour le moment, l'Europe tient et PSA y prospère toujours espérons que cela tienne encore 3-4 ans le temps que l'international se développe et surtout réussisse
On peut le voir comme cela effectivement. Mais quand le marché européen connaitra une forte baisse, ça fera bien plus mal à PSA que d'autres constructeurs puisqu'il dépend à 90% de ce marché. La dépendance se paie toujours. :)
Alors, relativisons quand même ces informations.
- L'europe se tient très bien et tant mieux elle représente 90% des ventes...
- Pour l'Amérique du Sud, c'est l'Argentine qui pose problème et qui est un problème conjoncturel qui n'a rien à voir avec PSA
- La Chine, on commence à connaître et savoir ce qui s'y passe. Plusieurs choses ont été effectuées qui, il faut l'espérer, porteront leurs fruits
Et malgré des ventes en baisse, le chiffre d'affaires ne recule que de 1.8%...
D'autre part, face à l'immense complexité du marché auto mondial, PSA n'est pas le seul à voir ses ventes baisser. BMW a alerté sur la baisse de son bénéfice, Nissan est également dans une grande difficulté, Ford e…
Regagner des parts de marchés à l'international va être long et fastidieux pour PSA, au même titre que d'améliorer l'image de chacune de ses marques. Il va peut-être falloir s'éloigner de l'horizon indépassable qu'est "la core model strategy" et accélérer le renouvellement des gammes dans chaque région du monde. De plus, élargir la gamme de chaque marque ne serait pas du luxe non plus. Je ne dis pas que les marques de PSA doivent en propose autant que Volkswagen (qui en a peut être un peu de trop), mais être moins frileux pour s'aventurer sur des nouveaux segments de niche ou non. En outre au long terme, capitaliser sur des véhicules images serait un excellent levier de valorisation de l'image…
C'était prévisible, sauf pour certains...
L'Iran a bon dos, c'est l'ensemble des mauvais résultats en dehors de l'Europe qui plombe le bilan financier et l'horizon ne va pas s'éclaircir de sitôt.........